Protégé : Le Rapport à l’Argent et ++

Cette publication est protégée par un mot de passe. Pour la voir, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :

Read More

Une Communication particulière (3/2)

Dans mon précédent article, je proposais une explication à propos de mon 21/20, ou du moins une première approche basée sur une Croyance : la Loi de l’Attraction. Je rappelle qu’il ne suffit pas d’y croire. L’ACTION est nécessaire : si je crois dur comme fer que je vais gagner au LOTO avant la fin de l’année, il y a une action sans laquelle ma Croyance est juste ridicule : celle qui consiste à jouer jusqu’à la fin de l’année !

Tu veux que ton resto soit le plus fréquenté de ta région et devienne un modèle du genre ?  Même si tu y croies à fond, même si des centaines de personnes croient en toi, t’envoient quotidiennement des pensées positives et  leurs meilleures énergies, il convient d’ouvrir ton établissement, de te mettre aux fourneaux et de mettre en place des stratégies pour séduire ta clientèle ! Trop de gens s’arrête à y croire très très très fort…

Une croyance a également ceci de délicat : elle laisse les «non-croyants» sans solution pratique ! On peut toujours demander à un «non-croyant» d’adopter la démarche expérimentale qui consiste à faire comme si il y croyait, mais il lui faudrait une sacrée ouverture d’esprit pour passer à l’action et maintenir le cap sur la durée.

Alors comment faire pour qu’une personne qui ne croit pas en quelque chose, puisse être amenée à agir malgré son incapacité à y croire ?

Il y a deux solutions principales (à décliner en plusieurs techniques) :

La première solution consiste à s’intéresser au seuil de croyance de la personne à impliquer et de s’y adapter (je dirais même s’y résigner). Par exemple si tu travailles avec des «non-croyants» en ton projet, il y a peu de chances que leurs actions soient motivées pas le Sens de ce que tu entreprends. Dans ce cas, il est inutile de les «gaver» de croyances. Beaucoup de décideurs et des managers ne demandent pas à leurs employés de croire à la réussite de l’entreprise. Ils leur demandent d’exécuter des procédures sans y chercher du sens. La seule croyance qu’ils entretiennent avec eux, c’est qu’ils toucheront leur salaire à la fin du mois. Et ça, dans un contexte juridique et social comme le nôtre (en France), ce n’est pas difficile à croire.

La deuxième solution consiste à recadrer (voire à redéfinir) la Croyance de façon à ce qu’elle soit acceptable par la personne. Nous avons déjà vu un exemple de recadrage de «La Chance». Si tu dis à une personne que tu crois en ta Chance, alors que pour elle cette chance de limite au hasard (à une roue qui tourne), elle pourrait cesser de croire en ton projet. Mais si tu redéfinis La Chance comme une Attitude permanente qui consiste à saisir des opportunités, à profiter des forces en présence, à aiguiser sa perception pour voir briller les bons choix, etc. le mot «Chance» prend une autre dimension dans ton discours. Le non-croyant peut commencer à y croire e à miser sur La Chance… Cette chance qui vient de l’intérieur, et non de l’extérieur. C’est un travail plus long que celui qui consiste à former des «exécutants». Mais l’enjeu en vaut la chandelle : les organisations qui enchaînent de beaux succès, sont celles qui impliquent les acteurs dans la foi des projets entrepris, quitte à se séparer de ceux qui n’y croient plus (et qui risquent de saboter les autres, inconsciemment). C’est alors que l’Univers conspire à la réussite de tout ce beau monde qui vibre au même diapason.

Je vais opter pour la deuxième solution afin de recadrer la «Loi de l’Attraction» en quelque chose d’acceptable. Je ne vais donc pas te demander de croire en quelque chose de mystique qui te dépasse… Je vais t’apporter un point de vue qui te permettra d’apprécier la Loi de l’Attraction sous un nouvel angle. Et j’espère aussi que ce recadrage permettra à celles et ceux qui restent coincés en mode «je pense et j’attend que ça vienne…» de passer en mode «je vais vers…».

L’Attraction expliquée…

Je ne sais pas si tu as déjà vu un spectacle de mentalisme, mais ces artistes sont capables de modifier un système tout entier en manipulant la perception du public. Les mentalistes utilisent les Croyances, les Mathématiques, les Sciences, la Culture, la Communication, la Psychologie… Ils peuvent lire des chapitres entiers de ton monde intérieur en t’écoutant parler, bouger, cligner des yeux, pincer les lèvres… Ils lisent également sur ton entourage (si tu viens en groupe) qu’ils observent lorsque tu réponds à quelques questions ou lorsque tu te prêtes à quelques actions… Leur art est si subtil, qu’ils te donnent l’impression de posséder un pouvoir divinatoire. Tout est explicable, mais le résultat est impressionnant et souvent mystérieux, car il allie plusieurs sciences anciennes et contemporaines et demande une sacrée maîtrise. Les mentalistes travaillent leur art plusieurs heures par jour, et s’initient mutuellement (secrets d’initiés). Leur talent fleurte avec le génie !

Quitte à décevoir les plus mystiques de mes lecteurs, je vais avancer une possibilité : mon 21/20 est peut-être l’aboutissement d’un numéro de mentalisme inconscient…

Imaginer que je suis un mentaliste de haut-vol très observateur, manipulateur à souhait, et parfaitement conscient des phénomènes qui l’entourent. Je sais que c’est dur à imaginer car j’avais 14 ans au moment des faits, mais admettons :

Madame LECONTE est dans le public, et comme je sais que c’est grâc eà elle que mon numéro va fonctionner, je l’invite sur scène… C’est elle que je dois manipuler pour obtenir mon 25/20. Mon objectif est simple : l’amener à changer le barème du prochain contrôle… Je ne peux pas le faire à sa place, mais je peux la faire tourner en bourrique pour qu’elle le fasse !

Pour réussir mon numéro, je ne peux pas agir seul. Je vais avoir besoin d’un échantillon représentatif d’élèves qui vont troubler sa perception et fausser la réalité. C’est pourquoi j’ai monté ma petite équipe : Yvon était le meilleur élément, celui qui savait transmettre son savoir. Moi, j’étais le motivateur, le faiseur d’Energies… Et après avoir progressé à deux, nous avons étendu notre champ d’action à un groupe de 4 copains. Ces 6 personnes vont constituer un échantillon de la classe. Échantillon que madame LECONTE va considérer comme représentatif de l’ensemble de la classe… Pour stimuler le groupe, j’ai créé un concours inter-systèmes : celui qui passait au tableau et qui obtenait une bonne note avait une récompense scolaire (la note), et aussi une récompense au sein de la «confrérie des matheux» : des petits cadeaux qu’on achetait avec un fond commun (le Rubik’s cube en faisait partie ;-)).

Nous étions donc 6 volontaires à lever le doigt pour passer au tableau. Madame LECONTE nous a fait passer les uns derrière les autres, car elle préférait les volontaires. Nous faisions tout pour réussir. Nous ne travaillions plus pour l’école, ni pour nos parents, ni pour les profs… Nous travaillions pour nous-mêmes ! Ces progrès ont eu un énorme impact sur la perception de Madame LECONTE, qui a cru que toute la classe avait un bon niveau. Elle a donc concocté un contrôle «à niveau» : elle s’est adaptée au changement.

Tu connais la suite : le contrôle était bien de notre niveau, mais le reste de la classe était dépassé. Madame LECONTE s’en est rendue compte au moment de corriger les copies. Sa seule solution pour se rattraper : changer le barème ! Mon plan a marché comme sur des roulettes ! Ca fait de moi un sacré petit manipulateur, maîtrisant les rouages du système et confiant en l’approche holistique : la modification d’une sous-partie d’un système peut modifier l’ensemble du système…

Mais revenons à la réalité : évidemment,  je ne maîtrisais rien consciemment… Toute cette énergie, ces challenges, cette planification, cette patience, ces improvisations n’étaient pas préméditées. J’agissais avec enthousiasme tout en cultivant une pensée sublime (initiée par mon père), et ça a marché. Ca n’a pas marché tout seul, j’ai tout fait pour ça en appliquant des sciences humaines et sociales, comme le feraient de vrais mentalistes. On appelle ça une Compétence Inconsciente : aucune initiation, aucun apprentissage, aucun plan préétabli… Juste de l’intuition et de l’improvisation qui change le monde. Mon monde…

Est-ce possible ? Bien sûr ! Je vois ça tous les jours.

Prenons l’exemple de ce manager qui annonce à son équipe que les prochains mois seront très difficiles à vivre, car le produit phare de l’entreprise vient d’être revendu à une boite américaine pour une miette de pain… Deux mois plus tard, alors que toutes les autres équipes affichent d’excellents résultats, il s’étonne de voir la sienne tâtonner, stagner, se flageller, etc. Son univers est conforme à sa prédiction, alors que d’autres univers continuent de fleurir… Ici, nous sommes face à ce qu’on appelle un «Incompétence Inconsciente». Il aura beau s’en défendre : il a manipulé son monde pour le tirer vers le bas !

Je vois des parents comparer des profs à des débiles profonds devant leurs enfants. Puis, 2 mois plus tard, ils s’étonnent de voir les notes de leurs rejetons chuter de manière dramatique. Et pour justifier ces résultats les enfants accusent leurs profs d’être «complètement débiles»…

Et fort heureusement, je vois aussi des couples blessés, meurtris, humiliés, qui au bord de la rupture, se redécouvrent avec passion, parce qu’un ami de passage, au lieu de prendre parti pour l’un ou pour l’autre, leur a dit : «je sens tellement d’Amour entre vous, que je suis sûr que vous vous sortirez de ce mauvais pas…».

En quoi je crois aujourd’hui

Ici, je vous livre ma croyance, qui n’engage que moi :

Je crois en tout ça ! Tout est lié : mon père a créé une Croyance en moi : elle m’a permis de rendre possible la note de 25/20 ! Grâce à mes croyances et mes pensées attractives, j’ai pu improviser un plan d’action impressionnant, dont j’avais à peine conscience. J’y ai mis tout mon talent, comme si j’avais BESOIN d’un signe fort pour valider cette croyance qui consiste à dépasser les limites. Et tout ça, tous ces cadeaux, tous ces possibles que l’on peut accomplir dans un Univers d’abondance, c’est l’œuvre de D.ieu : il a créé l’Univers et ses lois (dont la Loi de l’Attraction) pour que nous puissions en profiter quelles que soient nos croyances. Enfin, le fait que tout ceci puisses s’expliquer, est encore plus fabuleux et plus magique que la croyance ésotérique, car ce voile qui se lève sur un mystère donne accès à d’autres formes de magie, bien plus haut-placées dans notre Conscience.

Chaque être humain porte en lui une part de cette Intelligence Infinie qui autorise tous les possibles, dans un monde où chacun a sa place.

A++

Stéphane SOLOMON

Read More

De la contrainte à l’Enthousiasme

Dans la vidéo d’aujourd’hui, je te propose d’adopter une nouvelle dynamique mentale qui te permettra de remplacer les contraintes extérieures par tes propres contraintes. Contraintes intérieures, qui de fil en aiguille, se transformeront en enthousiasme.

Après visionnage, je  te propose de prendre la première idée qui te passe par la tête, et de donner un exemple  de contrainte intérieure qui passe à ta portée. L’idée est, bien évidemment, qu’elle soit au service de ton projet. Il peut s’agir, comme dans mes exemples:

  • Soit d’une disposition concrète que le Monde Extérieur pourra constater (dans mon exemple, se lever à 5h00 au lieu de 7h00)
  • Soit d’une disposition mentale, dans ton Monde Intérieur (dans mon exemple, reconnaître un choix de vie, de carrière, etc. afin de ne plus le subir)

C’est à toi :

Read More

Une question d’alignement

Il était une fois un jeune-homme appelé Igor, qui avait décidé de quitter son village natal pour tenter sa chance dans une grande ville. Celle-ci se trouvait à 100km, et il ne pouvait s’y rendre qu’à pieds. Il entreprit donc un voyage qu’il estima à 3 jours de marche.

Au deuxième jour, en plein après-midi,  une tempête de neige lui fit perdre son chemin… La température chuta de 30 degrés en moins de 2 heures, et alors que ses forces le lâchaient, il aperçut une auberge au loin. Rassemblant toute son énergie, il marcha jusqu’à cet abri digne d’une oasis en plein désert. Il frappa à la porte.

Un homme d’une cinquantaine d’années l’accueillit de façon peu agréable :

– Qu’est-ce que c’est ?

– Monsieur je vous en supplie laissez-moi entrer pour me réchauffer. Je suis complètement gelé !

– Vous pouvez profiter du gite et du couvert pour 500 roubles, lui dit l’aubergiste

– 500 roubles ?! Mais c’est toute ma fortune et j’en aurai besoin lorsque j’arriverai en ville.

– Alors vous pouvez coucher dans l’écurie. C’est gratuit !

– Mais c’est impossible ! Il fait trop froid… Je n’y survivrai pas !

– Si vous voulez dormir au chaud, ce sera 500 roubles !

Le jeune-homme céda. Sa vie en dépendait. Il remit son unique liasse de billets à l’aubergiste et entra. En moins de 2 minutes il commença à se sentir mieux, ses membres gelés reprirent toutes leurs fonctions, et il put gravir l’escalier jusqu’à sa chambre : une belle pièce, joliment décorée avec un lit douillet. Il s’y allongea. Le sommeil l’envahit aussitôt.

***

Lorsqu’il se réveilla, il crut que la nuit était passée. Quelle fut sa surprise lorsqu’il s’aperçut qu’il n’avait dormi qu’une heure ! Il descendit les escaliers pour rejoindre la salle à manger où un bon repas l’attendait.

«Bon repas» est un vulgaire euphémisme face à l’abondance qui s’offrait à lui ; il crut un instant qu’il se trouvait au Paradis. Jamais de toute sa vie il ne mangea aussi bien. De temps en temps le prix de son séjour lui revenait en mémoire, mais face à un tel régal, il s’efforçait de chasser cette idée de son esprit, se rappelant que 2 heures plus tôt il faillit mourir…

A la fin du repas l’aubergiste lui proposa de descendre à la bibliothèque. Il y avait là des livres anciens d’une valeur inestimable ! Il repéra un livre dont son père lui avait parlé avant de mourir. Il commença à le feuilleter…

– Vous pouvez le prendre si vous voulez, lui dit l’aubergiste.

– Dans ma chambre ?

– Oui. Et vous pourrez même l’emmener avec vous après votre séjour. Ça me fait plaisir de vous l’offrir.

Intérieurement Igor se dit «Tu parles d’un cadeau… Pour 500 roubles, je pourrais en prendre au moins 30 !». Il mit simplement son livre dans sa besace et l’emporta dans sa chambre pour lire le premier chapitre.

Après sa lecture il s’endormit d’un sommeil profond et se leva aux aurores, se souvenant des merveilleux rêves dont il profita toute la nuit. Il prépara ses bagages et descendit au rez-de-chaussée où un petit déjeuner succulent l’attendait. Son hôte lui tint compagnie, et avant de le laisser partir il lui tendit une boite :

– Ce sera votre cadeau d’adieu monsieur !

Igor ouvrit la boite et y trouva une liasse de billets. Pas n’importe quelle liasse : il reconnut l’élastique qui les entourait ainsi que la façon dont il les avait enroulés. L’aubergiste venait de lui rendre ses 500 roubles !

– Je ne comprends pas Monsieur, vous vous moquez ?

– Pas du tout, je vous offre votre nuit !

– Mais hier, vous étiez catégorique : soit je payais mes 500 roubles, soit je dormais dans l’écurie… Je n’ai même pas pu négocier sous peine de mourir de froid dans l’indifférence totale, et voilà qu’aujourd’hui vous me rendez tout mon argent ?

– Oui… C’est une pratique que j’ai décidé d’adopter il y a quelques années, et j’en suis bien plus heureux.

– De quel bonheur parlez-vous ?

– Régulièrement, des inconnus viennent déposer de l’argent sur le seuil de ma porte. Je n’ai donc pas besoins de faire payer les voyageurs infortunés. Rien que ce matin j’ai reçu une enveloppe contenant 5.000 roubles. Parfois on me dépose de la nourriture ou des livres… Tout ce dont j’ai besoin se trouve au seuil de ma porte chaque matin…

– Mais alors, pourquoi avez-vous joué cette comédie en m’accueillant ? N’aurait-il pas été plus simple de me faire entrer gratuitement ?

L’aubergiste expliqua au jeune-homme que cette auberge lui a été léguée il y a 25 ans, et qu’au début de son activité, il accueillait effectivement les voyageurs gratuitement. Cependant, malgré tous ses efforts, ses invités ne profitaient pas pleinement de leur séjour. Cette gratuité était mal comprise : certains se méfiaient, d’autres prenaient leurs aises au point d’oublier qu’ils étaient invités…

Il raconta l’histoire d’un voyageur qui ressemblait en tous points à Igor. Lorsqu’il demanda de l’aide, il fut accueilli gratuitement. Le jeune-homme entra timidement dans la pièce et mit plus d’une heure à se réchauffer malgré les frictions dont il bénéficiait. Ensuite il monta endolori dans la chambre qui lui était gracieusement offerte, et en voyant ce lit si bien fait, il n’osa dormir dessus. Il dormit donc à même le sol dans son sac de couchage afin de ne pas abuser de la gentillesse du propriétaire des lieux.

A l’heure du repas il ne descendit pas tant il était fatigué. Puis il fit de très mauvais rêves dans lesquels on venait l’assassiner pour lui voler son argent. Au petit matin, il voulut repartir et lorsqu’il fut invité dans la bibliothèque il n’osa pas toucher aux livres. Il en repéra un qu’il avait très envie de lire, mais lorsqu’il lui fut proposé en cadeau, il refusa avec une agressivité qui le surprit lui-même… Pour s’excuser, il proposa à son bienfaiteur d’acheter ce livre, mais comme il n’était pas à vendre, il dut se contenter de lire le premier chapitre avant de le reposer à sa place. Au moment de partir, il accepta difficilement une pomme en guise de petit-déjeuner et repartit honteux et confus d’avoir ainsi profité d’une hospitalité qui lui était pourtant offerte avec cœur…

Igor observa son hôte avec Gratitude. Une larme glissa sur sa joue, puis il le serra dans ses bras et lui dit :

– Ce voyageur que vous avez sauvé du froid était mon père ! Il m’a raconté son séjour point par point comme vous venez de le faire. Depuis son aventure, chaque jour, il se demandait si vous étiez son bienfaiteur ou un simulateur qui ne cherchait qu’à le piéger pour le tuer pendant son sommeil ou pour l’accuser de vol pour le ruiner. Mais ce qui le marqua le plus, ce fut ce livre qu’il ne trouva nulle part ailleurs, et dont il ne put lire la fin… Je terminerai ce qu’il a commencé !

– Votre père ne fut pas le seul voyageur à se méfier de moi, mais son passage m’a profondément marqué.

-Pourquoi ?

– Parce que jamais je n’avais vu autant de méfiances cumulées chez une seule personne. Il a même jeté la pomme que je lui avais offerte en guise de petit déjeuner. Je l’ai trouvée dans la neige en faisant ma promenade matinale.

– Oui… Il pensait que c’était une dernière tentative d’empoisonnement.

– C’est à partir de ce jour-là que j’ai décidé d’être aussi intraitable à l’entrée.

– Je suis désolé… Que puis-je faire pour que son âme obtienne votre pardon ?

– Je lui ai déjà pardonné, car il m’a révélé, sans le savoir, la voie de mon Bonheur.

– Dites-moi…

– Il m’a fait comprendre que dans le monde dans lequel nous vivons, même pour faire le bien, il faut user de stratagèmes… Quel que soit notre niveau de Conscience, de Bonté, de Générosité, nous devons accepter de nous mettre au niveau de celui que nous souhaitons aider. Sinon, nous ne pourrons aider que très peu de monde.

Igor quitta les lieux avec mille questions en lui… Il trouva les réponses dans le livre que son père ne put jamais terminer. En 2 années à peine, il fit fortune dans la ville où il s’était installé puis dans les villes voisines, se souvenant que pour donner aux gens ce dont ils ont besoin, il devait user de stratégies pour aligner sa bienveillance au niveau de la confiance qu’on lui accordait.

Lorsqu’il connut le livre par-cœur, il alla le déposer devant la porte de l’auberge accompagné d’une enveloppe de 5.000 roubles. Il jeta un coup d’œil vers la fenêtre de la chambre qu’il avait occupée quelques années plus tôt.

Il y avait de la lumière…

A++

Stéphane

 

Read More