L’une des grosses difficultés lorsqu’on est pris dans le «tumulte de la vie» est de passer à côté d’une belle proposition sans se rendre compte à quel point elle est lumineuse ! La raison est simple : on la prend au premier degré et on passe son chemin…
Par exemple, supposons que tu voies ce genre de choses dans les commentaires :
Le problème dans cette phrase est «la procédure de divorce». La personne qui partage cette information le fait dans le but de mettre en valeur un véritable miracle ! Mais beaucoup de gens comprendront que c’est un livre pour réparer les couples qui se séparent. Et comme leur couple se porte plutôt bien, ils se diront qu’ils n’ont pas besoin de ce livre. Dommage car cette lecture améliore la qualité de vie des couples. Il n’est pas fait pour les futurs divorcés mais pour les gens qui s’aiment ! Et si cette personne raconte son miracle, c’est parce que malgré la procédure entamée, il y avait encore de l’Amour dans ce couple et ce livre l’a mis en lumière.
L’appropriation consiste à se dire :
En réalité cette forme d’appropriation est encore très en dessous de ce qu’il est vraiment possible de faire avec une telle information. On peut imaginer par exemple ceci :
L’appropriation est un exercice d’Eveil qui permet de répondre à la question pleine de Sens :
Qu’est-ce que je peux faire de ça ?
Prenons un autre exemple de commentaire :
– J’ai appris le russe grâce à la suggestopédie, et en moins de 3 mois, je parlais couramment avec des russes d’origine !
Combien de personnes liront dans cette information que la suggestopédie est AUSSI une solution pour apprendre l’anglais ? En réalité peu de gens… La plupart des lecteurs de ce commentaire se diront qu’il existe une super technique pour ceux qui veulent apprendre le russe… Tant-mieux pour eux !
Or la suggestopédie permet d’apprendre n’importe quelle langue, et elle ne s’arrête pas là : les techniques employées peuvent s’adapter à tous types d’apprentissages ! Combien de passants vont s’arrêter devant cette information pour en savoir plus, puis découvrir que c’est exactement ce qui leur manquait pour apprendre (par exemple) le texte de leur futur rôle au théâtre ? En réalité très peu ! Sur Facebook, par exemple, dès qu’un mot est compliqué, plus de 95% des gens ignorent l’information. Sur les 5% qui restent, très peu font la recherche par eux-mêmes. Ils demandent à l’auteur de la publication ce qu’il voulait dire par «Suggestopédie», comme si il avait inventé le mot… Alors qu’une petite recherche sur Wikipédia leur permettrait d’avoir l’information immédiatement, et de façon plus complète.
Ici, dans ce programme, je m’attends évidemment à un autre style de comportement.
Revenons à l’article d’hier : j’y ai raconté l’histoire de Marie, qui veut créer son entreprise. Il est évident que si parmi les participants de cette session, il y a quelques personnes dont le projet est de créer leur boite, ils me diront que cette publication tombe à pic ! Mais est-elle moins pertinente pour les autres participants ? Doivent-ils passer devant l’article comme s’il s’agissait simplement d’une histoire bien racontée, mais qui n’a rien à voir avec eux ?
La réponse se résume à une question :
Qu’est-ce que je peux faire de ça ?
Il y a forcément quelque chose à faire de ça, car dans un cadre comme «Aller Vers», cette histoire n’est qu’une métaphore et avec un petit effort d’appropriation, tu verras qu’elle te concerne. Allez ! Je te donne 3 pistes :
A méditer…
et A++
Stéphane
7 COMMENTS
Mélina - posted on 19 avril 2018 22:25
L’appropriation est un exercice avec lequel j’ai l’impression de bien avancer même si je trouve reposant le fait d’être face à une situation qui correspond totalement.
ReplyPour les personnes négatives, je m’applique à ne plus en être une mais je fais encore des erreurs. Les reproches de mon entourage je suis incapable de dire s’il y en a car je n’en entend pas… Sauf de la part de mes beaux fils mais là c’est leur propre histoire qui se joue.
J’ai l’impression d’être incapable de terminer un projet personnel alors que je vais très facilement trouver des solutions pour aider d’autres à aller au bout des leurs.
En écrivant je m’aperçois que ce ne sont pas forcément de paroles qui sont négatives mais de attitudes. Régulièrement je devrais avoir du temps pour moi mais finalement je dois rester m’occuper des enfants à cause d’un faux bond… Je vais méditer
Ileana - posted on 19 avril 2018 22:49
Je m’approprie très facilement les histoires, parfois trop d’ailleurs. En effet, je suis mon propre meilleur critique et autant je suis devenue douée pour voir le positif pour d’autres gens, autant c’est plus laborieux pour moi-même. Merci pour ce rappel positif et énergisant !
ReplyDanièle - posted on 19 avril 2018 23:26
J’aime beaucoup les exercices d’appropriation. ..surtout qd je les trouve 😉. Qq uns de mes escaliers: un champ à entretenir et assainir de tt danger toxique, une maison éloignée , mes rampes : un tracteur ou sous traiter le foin à l’agriculteur d’à côté, des analyses de végétaux par des amis veto, le temps partiel et ou télétravail. Certains escaliers sont plus raides que d’autres et il semble que j’ai effectivement beaucoup plus de facilité à trouver la rampe des escaliers que me présentent mes proches que celles de mes escaliers perso en colimaçon. Peut être aussi car on n’a pas les mêmes compétences et la même vision des difficultés. Je me laisse un peu de temps pour le reste et l’amélioration de tt ça mais sans relâche.
ReplyPhilippe Voisin - posted on 20 avril 2018 10:13
Le problème de l’appropriation reste l’incertitude des résultats
Dans les exemples donnés dans l’article, l’incertitude est bien mis en évidence :
– j’ « imagine » qu’il va me permettre
– Je pourrai « peut-être » sauver notre relation
– Ce livre « pourrait » m’apporter des solutions
Cette incertitude va rebuter une bonne partie des gens, car ils ne se penchent sur un sujet que s’ils sont sûr d’avoir un résultat, ils ne perdront pas de temps à « expérimenter ».
On oublie souvent ( et je me rends bien compte que j’en fais parfois partie ) que ce n’est pas toujours le résultat qui importe, mais la façon d’y arriver qui servira de briques à un autre projet.
En tout cas, je ne connaissais pas la suggestopédie, cela à l’air très intéressant, merci Stéphane 🙂
ReplySab - posted on 26 avril 2018 09:20
Bonjour, je suis d’accord avec toi Philippe, on peut savoir faire le parallèle des histoires des autres avec soi. Mais c’est pas pour autant qu’on se lance, par peur, par incertitude du résultat. Je me reconnais bien là.
ReplyJe sens que j’ai plein d’outils car je m’approprie bien les enseignements que je peux tirer d’un article, d’un témoignage ou autre. Mais je ne sais pas vraiment mettre en pratique, rebutée par l’incertitude du résultat.
Peut être aussi que je ne sais pas faire de choix !
Sabrina
Michèle - posted on 20 avril 2018 14:29
Bonjour Stéphane
ReplyBonjour au groupe
Comme je suis quelqu’un de curieux je ne me suis pas contentée de l’article et de l’explication donc J’atterri sur Google j’entre le mot suggestopédie/thérapie et là je tombe sur un lien que vous/tu connais, puisqu’il s’agit d’une réponse écrite par toi et j’ai passé 15 mn avec Lonny – Merci c’est motivant encourageant,
Et inspirant
Je me l’approprie, je remplie ma coquille vide
Christophe Lebel - posted on 11 mai 2018 01:48
Bonjour,
ReplyJe reviens sur ce texte. Je suis en train de rattraper mon retard et je reviens sur l’appropriation : c’est un concept difficile pour moi. Si je comprend les métaphores, j’ai du mal à me les approprier, à en changer le sujet, l’objet. La question qu’est-ce que je peux faire de ça, ben si le texte me parle directement, ok, sinon, ben, je me dis c’est pas pour moi. Bref, il y a pas mal de textes où je galère car pas assez concrets pour moi.