Une Communication Particulière (2/2)

Dans mon précédent article, je relatais un étrange phénomène : j’ai pensé très fort à une chose improbable, j’y ai cru au point de défier la logique, j’y suis arrivé, et cela a transformé ma vie. Car quelle que soit l’argumentation logique que tu pourrais me donner, il y a une chose qu’on ne peut pas m’enlever : c’est arrivé dans MA vie ! J’ai donc toutes les raisons d’y croire et d’agir en conséquence. C’est-à-dire d’étendre le champ des possibles, et de viser plus haut que les limites qui semblent s’imposer d’elles-mêmes. J’ai eu la preuve que ça marche !

De ce fait, mon parcours dans le monde du Développement Personnel puis du Coaching est forcément influencé par cet évènement (et d’autres).  Et bien évidemment, lorsque j’en ai eu vent, je  me suis intéressé à la fameuse «Loi de l’Attraction»…

La «Loi de l’Attraction»

Je pense, donc je suis, disait Descartes…

Mais comment un homme aussi cartésien peut-il croire que le simple fait de penser, lui réserve une place concrète dans le monde ?

La croyance selon laquelle une pensée voyage au-delà du crane n’est pas nouvelle. Les philosophes antiques en parlaient, on trouve des textes qui évoquent ce principe dans les saintes écritures (de toutes religions), comme dans les citations bouddhistes.

Cette croyance se confirme puisque de nombreuses expériences scientifiques prouvent qu’une pensée est une onde cérébrale. Il est même envisagé de lire cette onde et de la faire interpréter par des logiciels pour en saisir le sens… Certaines expériences sont déjà en cours, elles ne sont pas encore très concluantes, mais elles prouvent que la pensée est un signal qui peut être capté, et que la courbe de l’onde, son intensité, et probablement bien d’autres choses à découvrir ont une signification… A l’image des ondes radio, le fait que nous ne voyions rien sortir de notre crane lorsque nous pensons, ne signifie pas qu’il n’y a rien à voir…

Pour les penseurs, il existe des pensées cultes, donc incontournables (comme les films cultes). Aucune pensée n’est vaine, il convient donc d’émettre et de recevoir de bonnes pensées : celles qui nous permettent de réussir notre vie (quel que soit le sens placé derrière le mot «Réussite»). Ce message non sonore émis par le cerveau est forcément reçu (ou du moins recevable). Mais par qui ? Par quoi ? Jusqu’à quelle distance ? La réponse est libre. Certains parlent de D.ieu, d’autres de l’Univers (un terme plus générique, et plus acceptable par les athées et les agnostiques).

Selon les inconditionnels de la Loi de l’Attraction, lorsque tu envoies des pensées à l’Univers, il te renvoie des réponses  alignées sur ces pensées. Plus tu te focalises sur une chose, plus l’Univers est sollicité, plus il met à ta disposition un panel de choix correspondant à tes pensées. Si tu alimentes des pensées heureuses, tu co-crées une vie heureuse. Mais une personne qui alimente des pensées peureuses, attire de façon plus ou moins intense des évènements qui seront liés à ces peurs. Heureusement, beaucoup de ces évènements seront offerts pour rassurer la peur. On pourrait donc apprécier l’idée d’y penser pour se rassurer. Mais combien de temps gagnent les personnes qui n’ont même pas besoin d’être rassurées ? QUi alimentent directement des pensées confiantes ?…

Quitte à te forcer dans un premier temps, nourris-toi de pensées confiantes. Et pour y parvenir, rappelle-toi des moments de ta vie où tu as agi en toute confiance et tu as été récompensé au-delà du «possible».

Beaucoup trop de gens interprètent mal la Loi de l’Attraction. Ils en viennent à croire que l’idée est de penser très fort «je veux de l’argent, je veux de l’argent, j’ai besoin d’argent…» pour qu’un sac d’argent tombe du ciel, sans aucune action rémunératrice… C’est un manque évident de proactivité. Interpréter la Loi de l’Attraction sous le prisme «pense fort et ne fais rien ! Ca va venir tout seul…» mène beaucoup de gens vers l’apathie et une forme de spiritualité nonchalante… Je ne me ferme à rien, donc je ne vais pas m’ériger contre cette idée pour ridiculiser les pratiquants… Mais je ne l’encouragerai pas dans mes colonnes et ne l’alimenterai pas.

Etre acteur de sa vie ne consiste pas à rêver, mais à se lever pour réaliser ses rêves ! Le rêve est donc essentiel, mais tout dormeur et invité à se réveiller…

Si tu rêves d’argent en abondance, dirige tes pensées vers ton «Rapport à l’Argent». C’est ton «Rapport à» qu’il convient de travailler si tu veux agir autrement, et donc obtenir des résultats différents de ceux qui te collent à la peau.

  • Tu as des problèmes de couple ? Travaille ton «Rapport au Couple»
  • Tu as des problèmes avec les technologies ? Travaille ton «Rapport aux Technologies»
  • Tu as des problèmes avec les voitures ? Travaille ton «Rapport aux Voitures»
  • Tu as des problèmes avec la nourriture ? Travaille ton «Rapport à la nourriture»
  • Tu as des problèmes de Confiance ? Travaille ton «Rapport avec la Confiance»
  • etc.

C’est un travail sur Soi : tu as en toi une limite à ne pas dépasser et ta propension naturelle sera de la respecter, souvent en te situant en dessous. C’est comme une note scolaire : si ta limite est à 20, tu ne la dépasseras pas. Si tu atteins 14/20, ce sera chouette, car c’est au-dessus de la moyenne ! Et si tu décides de faire partie de la moyenne, tu t’aventureras aux alentours de 10… Des Revenus moyens, un Couple moyen, une Confiance moyenne… Ce n’est pas assez !

Autorise-toi à te défier, à te dépasser, pour rompre les limites !

Pourquoi j’aime les fêtes comme la Saint Valentin ou Noël ? C’est parce que ces jours-là (et à l’approche de ces jours), on voit à quel point tous ces gens qui se croyaient «moyens» et se complaisaient dans une certaine incertitude, se stimulent pour offrir beaucoup plus qu’un jour moyen… Ce mouvements de foule sont particulièrement stimulants. Je ne dis pas qu’on en a besoin (pourquoi attendre l’euphorie de la Saint Valentin ou Noël pour offrir un beau cadeau ?). Mais c’est très inspirant ! Combien de personnes qui se plaignent toute l’année de leurs faibles potentiel, se retrouvent avec des moyens décuplés lorsque le monde extérieur les invite à y croire ?…

Le Développement Personnel t’invite à viser plus haut que tes besoins de base en suivant les lois de ton monde intérieur ! Des lois dont les limites ne sont pas imposés par d’autres. Si tu décides vraiment de repousser tes limites en envisageant tous les possibles, en y pensant chaque jour, tu obtiendras des résultats probants.

Et je rappelle que les solutions ne sont pas automatiques et passives. Attraction peut être décomposé : ATTR-ACTION !

La Loi de l’Attraction est celle qui ATTIRE les ACTIONS

Tu deviens un aimant à actions ! Les bonnes actions : celles qui te permettent d’atteindre tes objectifs.

Ça commence bien évidemment par la pensée, mais ça ne s’arrête pas là.

Cette vision, orientée Actions n’enlève rien à la beauté du côté spirituel de cette loi : tu agiras en fonction des «signes» qui apparaîtront chemin faisant : ces «signes» sont le fruit d’une co-création avec l’Univers qui est ainsi fait (ou qui a été créé ainsi). Après avoir visualisé ce à quoi tu aspires, après avoir été envahi de belles pensées et de bons sentiments en harmonie avec l’Univers, ta perception sélectionnera ce qui est pertinent pour toi, plus facilement que si tu avais l’esprit embrumé et en colère contre le monde entier.

Sans le savoir (à l’époque on n’en parlait pas ainsi), il est possible que pour obtenir mon 21/20, j’étais dans cet état d’esprit pleinement conforme à la Loi de l’Attraction. J’ai donc co-créé la réponse dont j’avais besoin en améliorant mon «Rapport aux Mathématiques» puis j’ai agi en fonction de cette nouvelle relation que j’avais avec les maths : bien sûr que notre relation valait bien plus que 14 !

Est-il possible que ma nouvelle relation avec les maths et ce travail (passionné) aient pu solliciter l’Univers jusqu’à influencer Madame LECONTE ? Une influence telle que toute la classe en a bénéficié ?… Comment expliquer ça ??? Disons que si on décide de rentrer dans des explications, on se situe dans un autre cadre. La croyance suffit souvent pour agir de façon alignée ! Mais si tu as vraiment besoin d’une explication je peux t’en proposer une : ce sera dans mon prochain article. Un article intitulé «Une Communication Particulière (3/2)».

Ben quoi ???

A++

Stéphane

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Une Communication particulière (1/2)

Lorsque j’étais en classe de 4ème, j’avais de bonnes notes en mathématiques : entre 12 et 14 sur 20. J’en étais fier, mais mon père me demandait pourquoi je n’avais pas 20 ? Je lui répondais que c’était impossible !

– Ah bon ? Il n’y a personne dans ta classe qui a 20 sur 20 ?

– Si, il y a Yvon ! Mais lui, il est trop fort…

– Demande-lui comment il fait !

– Tu crois que je peux avoir 20/20 si je fais comme lui ?

– Je crois que si tu vises la meilleure note, tu auras bien plus que 14 !

J’ai donc demandé à Yvon comment il faisait, et pendant des semaines, on a travaillé les mathématiques ensemble. Même en dehors de l’école (nous étions amis), nous parlions de mathématiques. Cette étude approfondie et amicale était devenu notre VALEUR. Nous avons même aidé d’autres amis à mieux comprendre les maths… Cette matière si étrange pour beaucoup de gens.

A la fin du deuxième trimestre, j’ai visé 20, et j’ai obtenu un beau 18 ! J’ai dit à mon père que j’ai réussi ! Il m’a alors répondu :

Au lieu de viser 20, vise 25 !

J’ai commencé par rire, parce que je croyais qu’il plaisantait. Mais il a gardé son air sérieux…

J’en ai parlé à Yvon qui m’a dit que c’était impossible ! On ne peut pas avoir 25 sur 20. J’ai donc entrepris de viser la note de 25 secrètement, puisque mon modèle, celui qui m’a appris à mieux apprendre, n’y croyait pas lui-même.

Impossible n’est pas Mathématiques

Le troisième trimestre venait de commencer avec un nouveau contrôle. Avant de rendre nos copies, la professeure de mathématiques a commencé par un petit discours de responsabilisation à l’attention de toute la classe :

Vos notes sont catastrophiques ! Il n’y a que 3 élèves qui sont allés jusqu’au dernier exercice, et seulement 5 qui ont une note au dessus de la moyenne. Mais j’avoue que j’ai choisi des exercices difficiles, donc j’ai décidé de changer le barème : il y avait 5 exercices, chacun devait être noté sur 4 points, j’ai décidé de noter chaque exercices sur 5 points… Pour ne pas pénaliser ceux qui sont allés jusqu’au dernier exercice et qui l’ont réussi, j’ai quand même attribué 2 notes au dessus de 20 : il y a un 25/20 et un 21/20 ! Ces notes compteront dans la moyenne.

Tout le monde s’est retourné vers Yvon, puis vers moi… J’étais sûr d’avoir mon 25 ! Madame LECONTE souriait (nous l’appelions «Leconte est bon !», parce que c’était inévitable…).

C’est Yvon, comme d’accoutumée, qui a obtenu la meilleure note… Quelle déception de n’avoir que 21/20 ! Mais Yvon m’a dit une chose qui m’a immédiatement remonté le moral :

– La prochaine fois que tu me diras un truc absurde, rappelle-moi que je dois te croire !

En présentant mon 21 à mon père, je lui ai raconté toute l’histoire. Il était content : J’ai vu des pépites dans ses yeux… Puis il m’a dit :

– Tu vois, lorsque tu crois fort en quelque chose, cette chose devient possible. Tu ne seras pas toujours le premier à en profiter, mais l’important c’est que ça profite !

Il était fort mon père ! Tous ceux qui ont lu «La peau de banane» le savent…

D’autres contrôles ont passé. J’ai eu un 19/20, puis je me suis stabilisé à 20/20 ! Sur le bulletin du troisième trimestre, Yvon et moi avions 20/20 de moyenne. Je savais qu’il avait une note supérieure à la mienne, mais sur le papier, ça ne se voyait pas.

Le barème intérieur

Le barème intérieur et un classique du dépassement de soi. Il permet de se dépasser en conscience. Je crois que l’exemple et assez «mathématique» pour que je n’aie pas besoin d’en commenter les rouages : le monde s’adapte à l’objectif…

Il reste une interrogation : de quel monde s’agit-il ?

Il est évident que le monde intérieur peut s’adapter à l’objectif. C’est un principe de base : je suis devenu un crac en mathématiques parce que j’y ai mis toute ma volonté, et je me suis fié à un modèle d’excellence (Yvon). C’est du coaching pur, il n’y a pas de secret : c’est juste un processus conscient qui permet d’aller vers…

Ce à quoi tu donnes ton importance apparaît dans ta vie et ce qui n’a pas de valeur à tes yeux disparaît.

Ca peut mettre un peu de temps surtout si d’autres volontés se mêlent aux tiennes, mais c’est ainsi que les choses fonctionnent. Ce n’est pas mystique, c’est proactif : ta vie et entre tes mains.

Demande aux gens qui ont du mal à boucler leur fin de mois, si l’argent est IMPORTANT à leurs yeux, puis pose la même question à ceux qui vivent dans l’aisance financière. La réponse n’est pas la conséquence, mais la cause…

Mais en ce qui concerne ce contrôle de mathématiques, il y a un grand MYSTERE. C’est arrivé au moment où mon père m’en a parlé, où j’en ai parlé à un ami, et où j’ai continué à y croire secrètement. Qu’est-ce qui explique ça ?

Pour que mon barème intérieur se manifeste extérieurement, il fallait en plus de mon travail personnel :

  • Que la moyenne générale de la classe soit basse
  • Que Madame LECONTE reconnaisse la complexité du contrôle et décide de changer le barème
  • Que le contrôle soit constitué de 5 exercices pour passer de 4×5 à 5×5, afin que la note de 25/20 devienne possible

Ça fait beaucoup trop de choses hors de mon contrôle… Je ne dis pas que cette histoire est  incroyable (je suppose que tout le monde a vécu ça une ou deux fois dans sa scolarité). Mais ce qui reste un mystère, c’est la réunion de tous ces évènements dans un laps de temps très court, comme pour répondre à ma vision…

Mais comment ça marche ? Je ne te demande pas comment ça marche dans l’absolu, car on entrerait dans de nombreuses théories ésotériques. Comment expliques-tu cette histoire de 21/20 ?

A++

Stéphane

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La Communication positive

Imagine qu’un enfant de 3 à 4 ans vienne te montrer un dessin qu’il a tracé pour toi. Un joli dessin qui te touche… Il y a un peu de tout : un soleil, une balançoire, des adultes, des enfants, des animaux. L’harmonie est parfaite… Tu aimes vraiment ce dessin et pour exprimer ton enthousiasme, tu prends ton air le plus sympathique et tu dis :

– C’est pas mal !!!

dans l’expression “pas mal”, il y a deux mots négatifs :

  • PAS : C’est une négation
  • MAL : MAL, c’est pas BIEN !

Étrange… Par quel processus de pensées bizarres peut-on passer, pour qualifier de
«pas mal», une œuvre qui nous transcende ?

Comment cet enfant, qui ne maîtrise pas encore tous les aspects de notre langages, nos expressions et nos sous-entendus, peut-il recevoir ce message ?

Ne quittez pas !

En 2006, suite à une offre Internet «tout compris», un grand fournisseur d’accès s’est retrouvé submergé d’appels au support technique. Le fait d’avoir glissé dans l’offre un sticker avec un numéro gratuit, a augmenté les appels de plus de 50% ! Le standard saturait et le temps d’attente dépassait souvent les 30 minutes. Parfois il s’agissait d’un simple câble débranché ou d’un modem éteint… En d’autres termes, le client pouvait trouver sa solution tout seul, mais préférait appeler le numéro vert.

Un consultant a proposé une modification du message automatique du standard.

Au lieu de dire :

– Restez en ligne ! Vous allez être mis en relation avec votre interlocuteur.

le nouveau message disait :

– Ne quittez pas ! Tous nos interlocuteurs sont occupés. Veuillez nous excuser pour ce temps d’attente…

Un véritable tour de passe-passe qui a permis au Support Technique de retrouver son équilibre.

Que s’est-il passé ? C’est très simple : l’injonction «Ne quittez pas» suivie d’une mauvaise nouvelle, a provoqué un abandon spontané de plus de 30% des appels. En entendant la phrase négative les clients raccrochaient et cherchaient par eux-mêmes s’il y avait  une solution simple au problème. Le «coût psychologique» d’une longue attente les poussait à agir autrement.

Le résultat fut tellement significatif, que les stratèges de l’entreprise décidèrent d’alterner le message en fonction de la file d’attente. Lorsqu’elle était supportable on entendait «Restez en ligne…», mais dès qu’elle atteignait un seuil de saturation, on passait à «Ne quittez pas…»

C’est un phénomène psychologique connu depuis le milieu du siècle précédent : la formulation positive est considérée comme un encouragement, alors la formulation négative est considérée comme une invitation à jeter l’éponge…

Attention ! Si tu appelles une entreprise ou une administration et ton correspondant te dit «Ne quittez pas !», ce n’est pas forcément une stratégie. 90% des standards francophones utilisent la formule négative, contrairement aux anglophones qui utilisent plutôt «Hold the line» (restez en ligne).

Le formulation négative est très fréquente dans notre vie de tous les jours. Il est difficile de savoir si elle exprime la lassitude, le déni de l’idée, la volonté de décourager, ou tout simplement une façon de s’exprimer…

Les trois raisons les plus fréquentes sont celles-ci :

  1. La personne n’y croit pas elle-même : en prononçant «je n’ai pas eu le temps de tout étudier dans les moindres détails» au lieu de «j’ai étudié l’essentiel, nous aborderons les détails ensemble», elle exprime son manque de Confiance.
  2. La personne croit que les autres ne sont pas prêts à accueillir sa proposition  : en prononçant «Je sais que ça ne sera pas facile à accepter, mais si vous avez une autre idée n’hésitez pas», elle envisage le déni (n’hésitez-pas = je sais que vous aurez tendance à hésiter). La formule «C’est pour moi la meilleure solution, mais si vous avez des idées, je suis ouvert à toute proposition», est beaucoup plus encourageante.
  3. Le but est pédagogique : une phrase négative, suivie d’une explication peut aider à mieux comprend un objectif ou un concept. Par exemple : «Le coaching n’est pas une formation ! Une formation vous apporte de nouvelles connaissances, alors qu’un coaching vous permet d’utiliser ce que vous savez déjà».

Les deux premières raisons sont à éviter. La troisième est à encourager (avec modération), car elle permet de marquer une différence afin de mieux s’exprimer par la suite. Ainsi, la formule «N’hésitez pas à me contacter, je suis à votre écoute» est plutôt agréable (grâce à la fin de la phrase), même si tout le monde préférera «Je vous invite à me contacter, je suis à votre écoute».

Entraîne-toi !

Le journal Santé+ Magazine a publié une vidéo intitulée «Les 10 choses que vous devriez arrêter de faire pour vivre plus heureux» :

  1. Arrêtez de fréquenter des personnes toxiques !
  2. Arrêtez de regretter les erreurs du passé !
  3. Arrêtez de vouloir toujours avoir raison !
  4. Arrêtez de vous apitoyer sur votre sort !
  5. Arrêtez d’avoir un discours intérieur négatif
  6. Arrêtez de vouloir impressionner les autres !
  7. Arrêtez d’avoir des croyances limitantes !
  8. Arrêtez de vouloir plaire à tout le monde !
  9. Arrêtez de vous plaindre et de critiquer les autres !
  10. Arrêtez de vous préoccuper de l’Avenir !

En la voyant j’ai souri.. Ce sont certes de bons conseils, mais c’est très maladroit ! J’ai donc décidé de reformuler tout ça de façon positive, et je te livrerai le résultat demain. En attendant, je te propose de faire le même exercice avec 2 ou 3 phrases de ton choix, ou si tu te sens en forme, avec les 10 !

Je te donne un exemple :

Arrêtez de fréquenter des personnes toxiques !
–> Choisis des fréquentations positives

Arrêtez d’avoir un discours intérieur négatif
–> Parlez-vous avec respect et optimisme

Ce sont des exemples. Il y a une multitude de reformulations possibles à chaque phrase.

Amuse-toi bien ?

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Manipulation et Assertivité

Imagine cette scène :

Une jeune femme entre dans un train de banlieue, elle porte son enfant en écharpe. A première vue, il a moins de 6 mois. Il dort, puis se réveille lentement. Il s’agite et se met à pleurer. Il a faim !

Comme il est nourri au sein, sa mère ne peut satisfaire son besoin devant tout ce monde. Elle lui tapote gentiment le dos. Il se calme 2 minutes, puis hurle de plus belle… Il a faim ! Tout le monde se retourne ! La jeune mère prend alors un hochet, et l’agite. Il se calme… Elle lui murmure des mots doux, Il s’endort…

De quel droit fait-elle ça ? Que fait la police ? C’est une manipulatrice ! Il avait faim ! Peu importe le monde, les verrous sociaux, les qu’en dira-t-on ! Elle aurait dû, au nom du lien maternel, authentique et éternel, faire fi de tout ce monde et satisfaire le véritable besoin de son enfant. C’est scandaleux ! Quel monde !

A présent, imagine cette autre scène 45 minutes plus tard :

La jeune maman pose son enfant dans son berceau. Nourri à satiété, il lui sourit. Elle s’apprête à quitter la chambre et il se met à pleurer. Pensant qu’il a encore faim, elle lui tend le sein dans cette belle intimité. Il tourne la tête et pleure encore plus fort ! Elle lui chante une chanson : il n’en veut pas ! Elle agite le hochet. Il se calme… Elle ne pourra quitter la chambre que 10 minutes plus tard. Le son du hochet raisonne encore dans sa tête, mais elle peut se détendre, enfin…

Sale gosse ! Encore un cas de manipulation ! Ah il sait s’y prendre le gamin avec sa petite maman. Cris, agitations… Il irait jusqu’à faire semblant de s’étouffer pour qu’on lui agite ce hochet.

Mais… J’y pense… C’est bien fait pour elle ! C’est elle qui l’a habitué à apprécier ce loisir. C’est elle qui lui a démontré que c’est en pleurant qu’il l’obtiendrait ! Elle n’a que ce qu’elle mérite ! Ces deux la font la paire. Manipulateurs et manipulés en alternance.

Ces manipulateurs qui nous entourent…

Lorsque mon fils avait 2 ans, il commençait à prononcer des syllabes. Tandis que je jouais avec lui, il me disait mulllééé, mulllééé. Je ne comprenais pas. 3, 4 minutes passent, et toujours mulllééé… mulllééé. Je n’y comprends toujours rien. Il finit par me dire « dodo ! ». Ah ! Ca je comprends ! Je le mets dans son lit. Il prend le petit bâton de lumière que nous avons acheté la veille lors du feu d’artifice, se remet debout et me tend les bras : « pas dodo ! »

Ah… Qu’il est intelligent ! Mulllééé = Lumière ! Il voulait son bâton de lumière ! Et voyant que je n’étais pas aussi cultivé que sa mère pour le comprendre, il a utilisé une ruse : son nouveau jouet se trouvait dans son lit ; il m’a dit « Dodo ! » pour que je l’emmène au bon endroit.

Je le reprends dans mes bras et je célèbre ce grand moment de génie… C’est mon fils !

Qu’est-ce qu’une manipulation

La manipulation est un acte consistant à modifier l’état d’un sujet. Il peut s’agir d’un état physique ou mental. On peut manipuler des objets, des animaux, des êtres humains…

Lorsqu’un kinésithérapeute applique ses techniques, il te MANIPULE. C’est le terme employé. C’est le terme le plus approprié d’ailleurs : tu as mal au dos, et il change ton état ! Tu ressors de son cabinet avec le sourire… En franchissant le seuil de son cabinet, tu n’avais qu’un cri : « manipulez- moi ! J’ai mal ! Changez mon état ! ».

Lorsqu’un instituteur applique une technique pédagogique pour apprendre aux enfants à lire, il utilise des techniques manipulatoires (vocales et gestuelles en se servant de cartons, d’aimants, d’objets divers). Il ne suffit pas de dire que « B » et « A » ça fait « BA » nonchalamment. Il faut une sacrée énergie pour manipuler le cerveau des enfants, les convaincre que la lecture est utile, et leur faire ressentir de la joie lorsqu’ils arrivent à déchiffrer leurs premiers mots. Quant aux « bons points » et aux « images ». Qu’est-ce que c’est sinon une manipulation servant à procurer de la fierté et le sentiment de progresser ? Encore un changement d’état.

Lorsque je vais voir Serge LAMA en concert, je le paye (relativement cher) pour qu’il me manipule. Ma compagne apporte les mouchoirs… Que c’est bon ! Vas-y Serge ! Fais-nous vibrer !

Mais alors, nous sommes en demande ! Il y a une demande et une offre… C’est une loi !

Eh oui ! Ca commence très jeune et ça ne s’arrête jamais. Nous manipulons, nous nous faisons manipuler, nous souhaitons êtres manipulés, et lorsqu’il n’y a personne pour nous AIDER, nous nous manipulons nous-mêmes !

Alors pourquoi la manipulation a-t-elle mauvaise réputation?

C’est vrai que lorsqu’on entend les termes « manipulation » ou « manipulateur », ce n’est jamais pour désigner un acte sympathique. Et pourtant… Quel gâchis de taire ce mot, d’autant qu’il est joli, phonétiquement parlant.

Étudions le principe de base sereinement :

Lorsqu’il y a une manipulation, il y a un acte commis par un « Manipulateur » à destination d’un « manipulé ». Le but du premier est de changer l’état du second.

4 cas sont possibles :

LE MANIPULÉ BÉNÉFICIE DE LA MANIPULATION, LE MANIPULATEUR N’EN BÉNÉFICIE PAS.

Tu masses un ami, ça lui fait du bien. Tu donnes de ton temps : c’est un don de soi.

LE MANIPULÉ ET LE MANIPULATEURS EN BÉNÉFICIENT TOUS LES DEUX

C’est du gagnant-gagnant. Tu achètes un produit, le vendeur s’enrichit et se sent utile, et le produit t’est  profitable. Quoi de plus réjouissant ? C’est un coup de maître !

PERSONNE NE BÉNÉFICIE DE LA MANIPULATION

C’est une manœuvre à deux perdants. Le manipulé se fait avoir, le manipulateur n’en profite pas non plus. Il peut s’agir d’une erreur, un malentendu, une auto-punition, un gâchis… Le résultat est négatif, mais la volonté initiale n’était pas forcément malsaine.

LE MANIPULATEUR BÉNÉFICIE DE LA MANŒUVRE, MAIS PAS LE MANIPULÉ

Le vendeur te convainc d’acheter un produit qui pourrit dans son stock depuis des mois. Il en vante des mérites inexistants te faisant croire que c’est un produit très convoité, etc. Tout parait vrai, attirant, attrayant, jusqu’à l’œil brillant du vendeur. Mais tout n’est que mensonge. Voilà le coupable ! Le cas tant décrié. La mauvaise manipulation est mensongère ! C’est elle qui a mauvaise presse…

Tu remarqueras qu’il y a 2 cas gagnants, un cas neutre, et un dernier cas (un seul) immoral et injuste. Et pourtant, malgré ce « 3 contre 1 » qui aurait pu en faire un mot lumineux, la manipulation a perdu toute noblesse, car les esprits subversifs ont mis en valeur  la situation négative.

Les prestidigitateurs, les mentalistes et quelques artistes sont parfois encensés pour leurs capacités manipulatoire. Sans parler de la séduction et des préliminaires amoureux.

Une manipulation n’est pas forcément malhonnête. Il serait bon de lui rendre ses lettres de Noblesse.

L’assertivité

L’assertivité est un comportement qui consiste à s’exprimer sans agressivité, sans soumission et sans domination. Ai-je été assertif dans ma proposition à rejoindre ce programme ? Je pense que oui. Pourtant, j’ai reçu des messages de personnes qui m’accusaient de manipuler mes lecteurs et qui reprochaient à ma technique de vente d’être intrusive, pernicieuse, malhonnête, culpabilisante, contraignante… Cc’est inévitable : dès que je parle d’argent, le bon, le doux, le merveilleux auteur du «Bonheur de Neige» devient un sale type !

J’ai vécu un lancement très difficile et épuisant. Il a fallu que je propose aux hésitants deux semaines d’expérimentation gratuite dans le but de les aider à prendre une décision avisée, et 70% d’entre eux ont pris ça pour 2 semaines offertes gracieusement (ce qui n’a absolument rien à voir).

Est-ce que tu entends de la plainte ? Si oui, tu te manipules tout seul, car ce que je viens d’écrire est très assertif : je te livre les faits, ainsi que mon sentiment. Ce n’est pas pour te faire pleurer, ni pour te demander une rallonge.  Ça s’est passé ainsi et je n’accuse personne en particulier. A la limite j’aimerais me désigner comme principal responsable (parce que c’est vrai), mais j’ai trop peur que ton empathie prenne ça pour une auto-flagellation et non pour de la proactivité… Je vais donc t’épargner un paragraphe assertif, de peur que tu t’en serves pour te manipuler.

La morale de l’histoire

Tu auras beau tourner tes arguments dans tous les sens, tu auras beau chercher à ne blesser personne, vous auras beau retravailler ton texte, ton discours, ta gestuelle, ton sourire… Si la personne qui est en face de toi est convaincue d’être manipulée, toute votre assertivité s’envolera en fumée face à ses arguments. Et la raison est toujours la même : la perception ! Le monde intérieur de chacun…

A moins d’en faire ton métier ou ta vocation, tu ne pourras rien y changer. Et le fait de te freiner de peur de « déplaire à certains » est un saboteur terrible pour ta confiance intérieure. Bien sûr qu’il faut faire son maximum pour bien vivre avec les autres : les comprendre, les ménager, les encourager… Mais voici une citation qui pourrait t’aider à lâcher prise, une fois que tu as fait ton possible :

Prétendre plaire à tout le monde est d’un fou ; mais prétendre plaire à tout le monde en temps de révolution est d’un traître!
(Jean-Paul Marat)

Exercice

Au delà de ce que tu aurais envie de me dire après avoir lu cet article, j’aimerais que tu (re)lises «Le Bonheur de Neige» et que tu répondes à cette question :

– Ai-je manipulé mamie ?

Si oui, pourquoi tant d’éloges pour un sale type ? 😉

A++

Stéphane SOLOMON

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Propension Naturelle et Volonté

Il y a quelques jours, je discutais avec une personne qui me disait :

– Si la colère existe, c’est qu’il faut l’utiliser ! La nature n’a pas créé des choses inutiles !

Il se trouve que par ailleurs, cette personne est engagée dans le féminisme, rappelant régulièrement à qui veut l’entendre, que lorsqu’une femme dit NON, c’est NON !

Etrange paradoxe… Car si j’avais envie de taquiner l’animal, je pourrais lui dire la chose suivante :

– Si les pulsions sexuelles existent, c’est qu’il faut les écouter ! La Nature n’a pas créé des choses inutiles…

Et je pourrais dire la même chose à propos des gifles, des fessées et autre châtiments corporels infligés aux enfants… N’est-ce pas naturel de les éduquer par force ? De les dresser ?! N’est-ce pas plus facile de les menacer d’une sanction plutôt que de les écouter et leur expliquer le pourquoi du comment ?…

La propension naturelle est rarement le chemin à suivre… D’ailleurs l’une des voies de la sagesse consiste à prendre le contrôle sur cette soi-disant «nature humaine», de «faire face à ses démons intérieurs» et de faire preuve de volonté pour mener sa barque dans la bonne direction, même lorsque le tempête gronde…

Dans un contexte plus professionnel, je prendrais l’exemple de l’orateur dont l’auditoire se dissipe et discute pendant qu’il essaie de se faire entendre… Sa propension naturelle sera de lever la voix. Or dans 80% des cas, cette pratique mènera son auditoire à la surenchère : il finira son discours en criant. A l’inverse, s’il s’autorise à baisser la voix, son public devra faire silence pour l’écouter, et une autorégulation se manifestera dans la salle à travers des «chuuut !».

Que d’Energie conservée pour les moments clé du discours…

Les pratiques de Développement Personnel sont parfois considérées comme religieuses. La raison est simple : aucune voie de sagesse n’est écartée. On pourra donc s’inspirer de la Bible ou du Coran comme des citations de Bouddha, sans discrimination. Et comme les textes sacrés sont pleins de Sens (lorsqu’on s’autorise une lecture au-delà du premier degré), on peut y trouver de très belles pratiques transcendantes, sans forcément verser dans la religiosité :

UNE HISTOIRE HASSIDIQUE

Dans un petit village, deux hommes, tous deux commerçants, se détestaient pour diverses raisons. Il s’étaient arrangés pour sortir à 30 minutes d’intervalle, afin de ne jamais se croiser. En arrivant au marché, ils choisissaient des stands éloignés pour décharger leurs ânes et travailler loin de la vue l’un de l’autre. Un jour, l’âne du premier commerçant commença à montrer des signes de faiblesse. Il s’arrêta au milieu du chemin, et ploya sous la charge… Le deuxième commerçant arriva quelques minutes plus tard et voulut prendre un autre chemin. Soudain, il entendit la voix de son maître résonner dans sa tête. Elle lui rappelait cette loi biblique (Exode 23) :

Si tu vois l’âne de ton ennemi succombant sous sa charge, et que tu hésites à le décharger, tu l’aideras à le décharger.

A contrecœur, il se dirigea vers son concurrent et ennemi, et lui proposa son aide. Ce dernier accepta avec un rictus. Pendant la manœuvre, les deux hommes échangèrent très peu de mots, préférant utiliser quelques signes et un ton rude. L’échange ressemblait à ceci :

– Sangle !
– Détachée…
– Fragile !
– Je sais…
– A terre !
– Posé…

Lorsque l’âne faible retrouva une posture encourageante, le deuxième commerçant chargea son âne avec la marchandise qui était à terre et proposa à son ennemi de l’accompagner jusqu’au marché. C’est alors que l’inévitable se produisit. Celui-ci lui répondit :

– Merci…

Le dialogue qui s’en suivit en chemin fut beaucoup plus construit. Les phrases s’allongèrent, et une heure plus tard, le placier vit arriver deux amis au marché… Il les plaça l’un en face de l’autre. Jamais plus ils ne se querellèrent et ils prospérèrent tous les deux grâce à l’entraide et l’échange d’idées…


Que se serait-il passé si le deuxième marchand avait suivi sa propension naturelle à se réjouir du malheur de son concurrent, en jubilant jusqu’au marché ? Il aurait probablement fait une meilleure journée que d’habitude, vendant 2 fois plus… C’est logique ! Mais contre toute attente, et même s’il était incapable de comprendre la raison de son geste, il a répondu à la voix de son maître. Une voix qui lui rappelait que nos propensions naturelles ne sont pas forcément adaptées à la situation et que parfois, c’est dans la transcendance (le dépassement de Soi) que se trouve la meilleure approche.

Il a donc aidé son ennemi sans raison, puis il a écouté ce que cette action transcendante pouvait lui apporter… Il a écouté sa Nature Humaine APRES l’action. Ça change tout !

En approfondissant la morale, on pourrait se poser aussi cette question :

– Et si l’âne n’était pas innocent dans cette histoire ? Et plus généralement, et si prendre soin des animaux permettait d’unir les hommes ? Même les ennemis jurés…

A méditer…

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Technique : «Ce n’est pas possible !»

Aujourd’hui, je vais te présenter une technique de Confiance.

S’agit-il de Confiance en soi ? D’une certaine façon OUI ! En pratique, il s’agit plutôt de la Confiance que tu pourrais  accorder à d’autres personnes. Mais nous l’avons déjà évoqué, la Confiance intérieure et la Confiance extérieure mènent le même combat. Celui qui te permet d’aller de l’avant, avec le sentiment profond que tu vas réussir. Attention ! Je n’ai pas dit «avec le sentiment que tout ira comme sur des roulettes». Vous peux réussir malgré les obstacles que tu rencontreras et qui seront parfois difficiles à surmonter. Mais une fois que tu as réussi, cette peine prend une moindre importance. tu le sais : tu as déjà réussi. Les difficultés font partie de l’Histoire.

Découvrons donc une technique nouvelle qui te permettra de vivre de nouvelles histoires de réussite :

Ce n’est pas possible !

Tu sais à quel point les mots et leurs charges ont un impact sur ta vie. En tout cas je l’espère… Car si pour toi, «ne quittez pas !» et «restez en ligne…» ont la même valeur, je te recommande vivement un gros travail personnel…

L’emprise des mots «ce n’est pas possible» est si puissante, qu’elle court-circuite le chemin qui mène vers le «possible» en quelques secondes. A moins d’avoir travaillé et retravaillé notre motivation et notre confiance intérieure, nous sommes formatés pour abandonner lorsque nous entendons ces mots : la formule est un déclencheur quasi-hypnotique ! Dès qu’une personne nous dit «ce n’est pas possible !», nous avons envie d’en savoir plus pour alimenter l’idée. Evidemment, le Développement Personnel recommande d’éviter cette curiosité malsaine, et d’écouter plutôt les gens qui disent que c’est possible !

Mais à moins d’apprécier la solitude, tu ne vas pas te fâcher avec tout le monde. Alors puisque nous en reconnaissons l’impact, serait-il possible de mettre cette formule à notre service ? La réponse est OUI. Je vais t’expliquer comment faire. Mais pour commencer, je te propose de faire un effort d’imagination :

Imagine qu’un jour, tu reçoives de ma part un courrier truffé d’insultes. Je ne parle pas d’un truc sympa qui bouscule un peu façon coaching (après tout, tu es là pour ça). Je parle de quelque chose de bien trash qui ferait pâlir un hooligan. Tu reçoiss donc ce courrier terriblement injurieux avec mon adresse mail, mon entête, mon style habituel dans l’introduction, et un moment, hop ! Ca part en vrille, et tu en prends plein la figure !

Quel serait ta réaction ? Si tu te laisses emporter par la colère, ce sera la fin ! Tu cliqueras, furieux, sur le lien de désinscription pour en finir au plus vite ! Il est même possible que je reçoive des insultes en retour, ce qui est parait-il «de bonne guerre».

Et pourtant, parmi mes lecteurs, il y en a qui vont se dire :

– Non ! Ce n’est pas possible !

Je rappelle que les faits sont clairs et immuables : des insultes dures, terribles, insupportables… Et malgré tout, face à cette réalité, certains inconditionnels diront que ce n’est pas possible ! Pourquoi ? Parce qu’ils ont conscience de la Valeur de notre relation. Cette notion de «Valeur de la relation», c’est l’une des clefs du Bonheur !

Un scénario possible

Imagine par exemple, que j’embauche un stagiaire qui s’occupe, entre-autres, de l’envoi de mes courriers. Son CDD se termine et il quitte la société. Quelques semaines plus tard, il a besoin d’un document pour le Pôle Emploi. Il a longtemps procrastiné sa demande, et au moment où il me la formule, il ne reste plus que 24 heures… Comble de malheur : je suis à l’étranger toute la semaine, je ne peux pas m’occuper d’urgence de son dossier, et «à cause de moi» il va perdre beaucoup d’avantages sociaux. Ayant un proactivité assez basse, il va me considérer comme le seul fautif ! Pour se se venger, il utilisera le mot de passe qu’il connaît, et enverra un courrier insultant à tous mes lecteurs !

Est-ce possible ?

C’est une vraie question que je te pose. J’irais même plus loin : POUR TOI, est-ce plus probable que la première hypothèse : celle qui suppose que le courrier insultant vient de moi ?

Je ne te décris qu’un seul scénario, mais je pourrais t’en donner des dizaines d’autres, qui sont à mon sens, plus probables que la première hypothèse. Je ne me vois pas me lever un matin pour t’insulter, ça me paraît impossible ! Mais toi, où en es-tu ? Si c’est possible pour toi, surtout après ce que tu viens de lire, il est temps de songer à une fin de relation ! La valeur que tu lui accordes n’augure rien de bon. Entendons -nous bien : je ne pense pas que le bout de chemin que nous avons fait ensemble est une erreur. Mais je pense que si tu as ce «possible» en tête, tu ferais une sacrée bourde en me gardant dans tes fréquentations.

Je te le dis comme je le pense, et je ne te fais pas insulte par ce franc-parler. Non seulement il y a davantage de probabilités que ce genre de courrier vienne «d’ailleurs», mais en plus de cela, je viens de clarifier notre relation : je lui donne davantage de valeur et c’est également ce que j’attends de toi. A partir de maintenant, si nous restons en relation et si tu reçois un courrier insultant (ou un post Facebook qui te heurte), la première chose que je t’invite à te dire intérieurement, c’est  :

– Ce n’est pas possible !

Puis m’en avertir aussitôt, pour que je puisse me défendre contre l’ennemi qui cherche à ternir notre relation.

En deçà de l’exemple

Pense à tout ce que tu pourrais faire avec cette technique en l’étendant à l’ensemble de tes relations. Par exemple, si un ami t’annonce que ta femme ou ton mari te trompe. Vas-tu te fier aux statistiques qui affirment que 55% des hommes et 32% des femmes sont infidèles, ou vas-tu te fier à la valeur de votre relation pour balancer à ton ennemi du moment :

– Ce n’est pas possible !

Si tu penses que c’est possible, voire probable, la valeur de ta relation de couple contient un paramètre «trompeur-trompé» qui risque de ternir l’ensemble de la relation. Il y a un paramétrage à revoir. En coaching ça s’appelle un recadrage, et dans notre cas (l’auto-coaching), un auto-recadrage.

Penses-y, et étends cette pratique à ta sphère personnelle et professionnelle. Quels avantages en tires-tu ? Sera-t-il supérieurs aux inconvénients ? Je ne parle pas de faire confiance à tout le monde d’entrée de jeu. Je parle d’une réflexion profonde, personne après personne : puisque l’«impossible» est séduisant et fait partie des schèmes de pensées humains, quels sont les impossibles qui pourraient valoriser tes relations ?

Retour vers Adam et Eve…

Dans notre article d’hier, Adam entend sa femme lui reprocher de ne plus préparer à manger, puis par extension, de ne plus l’aider dans les tâches ménagères… En réalité, Adam se juge lui-même négativement, car il ne se supporte plus ! Et par projection, il s’imagine que tout son entourage le juge de la même façon. Il s’en veut donc tout le monde lui en veut ! C’est tellement courant comme comportement, que ça devrait s’apprendre en CP :

Tu es ton premier juge !

La technique du jour pourrait fort bien lui être utile, car en se disant :

– Ce n’est pas possible ! Eve ne peut pas me dire une chose pareille ! N’importe -qui pourrait le dire, mais pas elle !

Adam se serait probablement remis en question, et aurait cherché un autre «prisme de lecture» de la phrase qui a été innocemment livrée. Adam n’a pas besoin d’un stagiaire revanchard pour troubler ses Relations. Il n’a pas besoin d’un ami-trouble-fête pour semer le doute. Il se débrouille très bien tout seul ! Il est, comme beaucoup de gens, complètent livré à lui-même lors d’une surcharge émotionnelle et ne dispose d’aucune technique émotionnelle et conversationnelle qui pourrait inverser la vapeur.

Hier et avant-hier, les premières questions qui m’ont été posées sous mes publications concernent cette difficulté à alimenter des pensées proactives ou agréables lorsqu’on se trouve dans le feu de l’action. C’est effectivement difficile sans travail sur Soi.

Nous vivons une époque formidable ! Il existe aujourd’hui une multitude de livres, de formations, de DVD, de blogs, de chaînes Youtube et de solutions pour toutes les bourses, faites pour aider celles et ceux qui aspirent à davantage d’Amour que de colère.

C’est possible ! Même si le côté obscur de la Force est plus séduisant, entre la «Communication Non Violente», la «Programmation Neuro-Linguistique», l’«Analyse transactionnelle», et toutes les techniques de Libération émotionnelle comme la sophrologie, l’EFT ou encore la Cohérence Cardiaque… Mais quelle que soit le nombre de ressources à ta disposition, le travail sur Soi part de Soi. personne ne peut le faire à ta place. Et si tu veux que le monde change, ça commence par Toi.

Que la Force soir avec Toi !

Stéphane SOLOMON

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Sur la bonne longueur d’ondes

Tu as certainement déjà entendu, et peut-être même utilisé, l’expression «nous n’étions pas sur la même longueur d’ondes». Illustrons-la grâce à un exemple :

Adam est père de famille. Il traverse une épreuve professionnelle difficile. Lui qui aspire à être très présent pour les siens, n’a pas pu participer aux activités familiales depuis 2 semaines parce qu’il a pris un retard considérable qui risque de porter un coup fatal à sa petite entreprise. Il traverse ses journées de contrainte en contrainte… Ne voyant pas le bout du tunnel.

Après le dîner, il se remet tout de suite au travail. Et alors qu’il termine une analyse complexe sur son tableur, sa femme lui lance :

– Tu te souviens de la dernière fois que tu nous as préparé à manger ?

Adam est bouleversé. Voilà 15 jours qu’il part aux aurores et qu’il rentre tard… Trop tard pour profiter de ses enfants. Trop tard pour faire quoi que ce soit avec ceux qu’il aime. Rien que ce matin, il a failli pleurer, parce qu’un client lui a demandé d’ajouter une option à son devis : option qui lui a coûté 2 heures de travail. Il craque !

Le reproche de sa femme est la goutte d’eau. Il lui répond furieusement :

– Oui ! Je m’en souviens ! Ne fais pas comme si c’était il y a une éternité, tu vois bien que je lutte jour et nuit pour nous sortir de la galère… Si tu vivais le dixième de ce que je traverse, tu serais déjà chez ta psy ! Je dors à peine 5 heures par nuit depuis 10 jours ! Je suis épuisé ! Je ne vois plus les enfants ! Je repousse toute proposition de loisirs d’où qu’elle vienne, et toi, au lieu de me soutenir, tu me reproches de ne plus t’aider ? Je suis venu travailler à la maisos pour sentir ta présence, ton parfum, ta douceur… Mais si c’est pour écouter tes blâmes, je préfère passer la nuit tout seul dans mon bureau !

Sur ces mots, en larmes, il prend son ordinateur portable, arrache la prise avec une violence qui ne lui ressemble pas, et va s’isoler dans son bureau, laissant sa femme médusée.

Parce que sa petite femme (nous l’appellerons Eve) n’émettait pas sur la «fréquence reproches», mais sur la «fréquence Amour». Si son mari avait été sur la même fréquence, voici à quoi aurait ressemblé ce dialogue :

– Tu te souviens de la dernière fois que tu nous as préparé à manger ?

– Oui, j’y pensais encore toute à l’heure… Ça me manque !

– C’était délicieux ! J’aimerais bien que tu me donnes ta recette

– La polenta aux courgettes ?

– Oui… Je vais la préparer pendant que tu termines ton dossier. Demain je prendrai une pause un peu plus longue pour te rejoindre au bureau. Nous pourrons déjeuner ensemble, juste toi et moi. Chaque matin je te vois faire ton sandwich pour manger sur le pouce… J’aimerais t’aider du mieux que je peux. Nous allons traverser cette épreuve ensemble…

Un simple quiproquo ?

Ce n’est qu’un petit quiproquo n’est-ce pas ? Mais certains quiproquos qui devaient se terminer par des galipettes finissent au tribunal, tout simplement parce que l’émetteur et le récepteur ne sont plus sur la même longueur d’ondes, temporairement. Tu pourrais me répondre qu’Eve s’exprime mal ! Qu’il y a une façon plus adroite d’entamer la conversation… Elle aurait pu dire directement :

– Mon Amour, peux-tu me donner la recette de ce délicieux plat aux courgettes que tu nous as préparés il y a 15 jours ?

C’est sûr ! Il y a toujours une meilleure façon de communiquer. Seulement voilà : Eve a toujours communiqué ainsi et sa façon de s’exprimer n’a jamais posé de problèmes à son mari. Mieux encore : c’est cette façon candide d’entrer en matière qui les a mis en contact quelques années auparavant…

Ce qui a changé, c’est l’état mental d’Adam. Après 15 jours d’épuisements divers, sa vision du monde a changé. Quel que soit le sujet de discussion, si son interlocuteur ne prend pas de gants, il se sent critiqué, blâmé, dénoncé… Son état crée une distorsion dans un message qui, dans ce couple, n’a aucune raison de créer du stress… Pour pouvoir entendre l’intention amoureuse qui se trouve dans la question d’Eve, Adam doit s’autoriser à penser que sa femme est toujours amoureuse. Or il n’en est plus vraiment sûr, et quoi qu’elle dise, il se sent accablé. Les messages sont parasités côté récepteur.

Ton exercice du jour

Ce n’est pas vraiment un exercice du jour, mais de tous les jours : lorsque tu as le sentiment qu’un interlocuteur t’agresse, change de fréquence, de longueur d’onde… Donne une chance à la conversation de se poursuivre dans la bienveillance en répondant posément avec humilité, avec humour, avec sagesse, selon ton style… Au pire des cas, s’il s’agit clairement d’une critique, dis-toi que la personne ne comprend pas ton action et a BESOIN d’explication supplémentaires.

Ceci peut intervenir entre collègues, entre mari et femme, ente parents et enfants… Ca arrive tous les jours ! Et la seule personne qui peut changer ça, c’est toi ! En toute proactivité…

A++

Stéphane 

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La Proactivité au service de ta Motivation

Voici le troisième épisode de la série «Retrouver sa Motivation». La solution, comme souvent est dans l’Autonomie et la Responsabilité, un mélange appelé «Proactivité». Bien entretenue, l’Attitude Proactivité permet de se délester de la plupart des sentiments désagréables. Après un effort pour aller vers la Proactivité, tu redonneras du Sens à tes actions et suite à quelque changements, tu reprendras ta place dans la course.

 

 

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La technique des truismes

Il y a quelques semaines, j’ai demandé à mon fils de débrancher un disque dur connecté sur notre télé, pour le brancher sur l’ordinateur. Comme tout bon adolescent, il m’a demandé pourquoi !

Le timing était serré, et l’opération allait perdre tout son sens si je n’opérais pas dans les délais. Je lui ai donc dit que je ne pouvais pas lui expliquer tout de suite. Mais Il a insisté :

– Mais si tu me disais pourquoi, on pourrait peut-être faire autrement…

Je lui ai alors donné la réponse suivante :

– Parce que je suis ton père et que je te le demande !

Il est resté médusé 3 secondes, puis il est passé à l’action. Cette injonction m’a permis de gagner un temps fou ! L’occasion de retrouver la même opportunité ne se serait pas présentée avant des mois. Je ne pouvais pas m’attarder, même 3 minutes, en explications.

Mais c’était la première fois que je m’adressais à mon fils de cette manière, et il ne s’y attendait pas du tout. Après m’avoir obéi, il a compris ma démarche en m’observant. Je n’avais plus besoin de lui expliquer quoi que ce soit. L’action formatrice a duré moins longtemps qu’un éventuel discours sur la méthode. Nous avions donc tous les deux à y gagner.

Légitimité et autorité

Tu peux constater dans cette histoire, qu’il n’y a ni carotte ni bâton. La motivation est basée sur une valeur humaine : la légitimité. En communiquant à propos de ma légitimité de parent, j’ai agi sur une valeur motrice. Il s’agit d’une valeur qui génère une énergie telle qu’on ne passe pratiquement plus par la phase d’analyse, et à peine par la phase émotionnelle. C’est proche de l’hypnose. La Foi provoque le même effet lors d’une épreuve. Il y a quelque chose de plus fort, qui fait autorité.

Beaucoup de gens pensent que c’est une communication «type bâton». Mon fils aurait donc agi parce qu’il se sentait menacé, et il s’est exécuté par peur… Il était à 20 secondes d’un sale quart d’heure…

Mais tu pourras lui demander s’il s’est senti menacé ou s’il a eu peur, et il te répondra que non. La première raison est que je ne frappe pas mes enfants et je les punis rarement. Si tu demandais à mon fils quelle émotion l’a conduite vers l’action, il te répondrait :

– Je ne sais pas !

Ou encore

– Parce que c’est mon père, et qu’il me l’a demandé…

Si tu observes cette phrase sous l’angle de la motivation type bâton ou type carotte, elle ne veut rien dire :

– En supposant qu’il ne m’obéisse pas, je serai toujours son père

– En supposant qu’il m’obéisse, je ne serai pas encore plus son père !

La cause de l’action est donc un mystère pour ceux qui croient que seuls le bâton ou la carotte font bouger les gens. Elle ne peut s’éclaircir et devenir une source de motivation que lorsqu’on accepte le principe de la valeur motrice. Ensuite, elle paraît évidente.

Dans un cadre professionnel

Cette forme de Communication est-elle applicable en milieu professionnel ? La réponse est OUI. Tous les pros du leadership te le diront. D’ailleurs il y a un mot qui est utilisé dans le cadre du management ET dans un cadre familial : l’autorité.

L’autorité et un mot qui désigne un droit légitime d’être obéi. En général, la légitimité est basée sur une valeur ou sur la reconnaissance d’une compétence.

L’autorité et l’autoritarisme sont souvent confondus, mais d’un point de vue sémantique, la nuance est dans le comportement des acteurs :

  • L’autoritarisme est une pratique qui contraint à obéir. Le pouvoir est donné par la force. Celui qui fait preuve d’autoritarisme cherche à dominer, et celui qui subit l’autoritarisme agit dans la peur.
  • L’autorité est empreinte de valeurs : c’est un droit, une légitimité. Celui qui fait preuve d’autorité se sent le droit de commander sans faire peur. Celui qui perçoit l’autorité est davantage dans le Respect.

Tu peux appliquer la technique que j’ai employée dans un cadre professionnel, si tu en as la légitimité. Mais veille à l’adapter… Car si tu dis à l’un de tes employés :

  • Parce que je suis ton père et que je te le demande !

Il va rester médusé bien plus que 3 secondes, et ton urgence va passer à la trappe…

La formule «Parce que je suis ton supérieur hiérarchique et que je te le demande !» n’est pas une adaptation correcte non plus, car malgré sa légitimité, elle peut apparaître comme une menace, un bâton ! Je connais la relation que j’ai avec mon fils, donc je sais qu’il n’aura pas peur de la formule. Mais je ne connais pas forcément le parcours d’un employé. S’il CROIT que je le menace, ma vérité et la sienne seront différentes, et comme j’attends une action de sa part, c’est SA vérité qui fera foi.

Alors quelle solution ?

La technique des 3 truismes

La technique professionnelle entre adultes responsables, consiste à obtenir 3 OUI, en questionnant ton interlocuteur avec des «truismes», c’est-à-dire des questions d’Adulte à Adulte auxquelles les seules réponses possibles sont «OUI»*. Par exemple :

– Peut-on dire qu’en général je règle ce genre de problème de façon satisfaisante ?

– OUI !

– La Satisfaction-Client est-elle notre priorité ?

– OUI !

– Penses-tu que face à l’urgence, il convient de déplacer cette discussion à plus tard ?

– OUI !

En répondant 3 fois OUI (chef !), la légitimité s’installe, et on revient à une motivation similaire à celle que j’ai décrite au début de cet article : la valeur motrice.

Nous voyons ici l’importance de la Communication, même autour de choses évidentes, et toujours vraies. Lorsque j’ai dit à mon fils «je suis ton père», je n’ai rien inventé de nouveau, mais c’était nécessaire. Il est également nécessaire de le rappeler entre adultes, mais d’une autre façon (et en donnant au moins 3 truismes).

En modélisant mon exemple, tu pourras remplacer «Satisfaction-Client» par «Qualité» ou par «Sécurité» selon le contexte de l’action. Le fait d’utiliser une valeur (éthique, déontologie, engagement professionnel…), va enclencher l’action.

Si ça ne fonctionne pas, c’est que tu ne t’adresses pas à la bonne personne pour cette action, ou alors que tes truismes n’en sont pas vraiment. Par exemple, la première question peut donner lieu à une réponse négative (ou positive oralement, mais négative silencieusement). Choisis bien tes truismes, car le but est de permettre à la personne qui est en face de toi, de reconnaître des vérités qui la poussent à agir.

Trouve tes truismes, et prépare-les d’avance : tu en as forcément !

Important : l’application de cette technique est valable en situation d’urgence passagère. Si tes journées sont truffées d’urgences, il n’y a plus d’urgence… Il n’y a que des défis immédiats à relever avec des échecs et des réussites à comptabiliser le soir.

Tu ne pourras donc pas appliquer cette technique 10 fois par jour. De même que je ne peux dire à mon fils « parce que je suis ton père ! » à chaque fois qu’il me demande pourquoi il devrait passer à l’action selon mon mode opératoire. Grâce à des actions non-urgentes (mais importantes) que je lui confierai hors stress, il pourra appliquer ses propres méthodes, et probablement me surprendre.

L’idée est la même avec les collaborateurs, les employés et les partenaires : c’est en leur laissant de la place et en les laissant exprimer leur talent à leur façon, que tu feras autorité en tant que leader.

Et en solo ?

Si tu travailles en solo, tu pourrais te dire que cet article ne te concerne pas… Ce serait une grave erreur. Voici pourquoi :

La technique des truismes permet d’enclencher ce qu’on appelle une «inertie mentale». Le terme inertie n’est pas péjoratif dans ce contexte, il désigne une sorte de conviction, vers le OUI ou vers le NON.

Dans les techniques de vente, on considère que si un client a répondu 7 fois NON aux questions du commercial, alors ce dernier peut remercier le prospect pour son accueil. A l’inverse, si on obtient 7 OUI d’affilée, on peut préparer le contrat.

Tu peux t’auto-motiver pour passer à l’action en te questionnant intérieurement, et même à voix haute (c’est l’avantage d’être seul). Trouve des questions que tu pourras te poser, et auxquelles tu répondras par «OUI !».

Pour éviter la lassitude des 3 questions répétitives, je te propose de créer un document avec des dizaines de truismes te concernant ! Veille à ce que chaque question obtienne un «OUI !» avec conviction. L’idéal est d’y intégrer tes valeurs :

  • Est-il vrai que tu es quelqu’un d’honnête ? -> OUI !
  • As-tu choisi ton travail de façon responsable et autonome ? -> OUI !
  • Aimes-tu être récompensé financièrement pour ta créativité ? -> OUI
  • As-tu une conscience professionnelle à toute épreuve ? -> OUI !
  • Etc.

Après avoir prononcé tous ces OUI, tu peux t’encourager à passer à l’action, avec une forte motivation !

Comme pour toute liste, les premiers éléments te viendront naturellement et rapidement à l’esprit. Ensuite, gardez la feuille à disposition pour y ajouter des truismes «surgissants», qui te viendront à l’esprit suite à une conversation, une lecture, un achat, une vente, une émission…

Les truismes peuvent prendre une dimension sacrée lorsqu’on les récite comme une prière, en ressentant de l’enthousiasme à chaque fois qu’un OUI est prononcé. C’est une façon d’associer sa volonté à celle du Créateur, et d’honorer tous ces OUI en toute humilité. Ce n’est donc pas une incitation au sentiment de toute puissance. Chacun peut associer cette techniques à ses croyances.

Ils peuvent également agir de façon hypnotique, dont tu accentueras l’effet en les lisant le soir avant de dormir, ou le matin au réveil.

A++

Stéphane

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Sortir du Sentiment d’injustice

Dans la première partie de cette série, j’ai explique comment entrer dans un Sentiment d’Injustice. L’idée était de confiner le problème au lieu de se laisser dépasser par une foule de sentiments. Tous est ramené vers l’injustice, et le pauvre petit Caliméro peut s’exprimer pendant quelque minutes. Mais bien évidemment, l’exercice ne s’arrête pas là. Il s’agit à présent de rétablir la Justice !

Allons-y !


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