Catégorie : Semaine 3
La meilleure technique du monde…
Stephane 7 Comments Semaine 3
Cette technique, je la présente dans tous mes programmes car elle est extraordinaire. Parfois je l’offre juste en cadeau, comme ça lorsque je vois une personne qui en a a sérieusement besoin. Je ne sais pas si elle s’arrête au premier degré, mais ça m’importe peu.
Ici, dans notre cadre, je vais t’encourager à aller plus loin, car il y a différents niveaux d’appropriation. Je vais donc te proposer, même si tu la connais déjà, de la redécouvrir, car il y a tout un univers derrière cette technique. A chaque mise en pratique tu vas saisir un truc de plus.
Comment retrouver tes lunettes
Si tu découvres cette technique pour la première fois, je vais être indulgent et te rappeler qu’une bonne appropriation te permettra aussi de retrouver tes clés clés, ton téléphone, tes ciseaux, ton agrafeuse, etc. Tout objet que tu as tendance à «perdre» systématiquement et qui te coûte de longues minutes de recherche par semaine peut être retrouvé grâce à cette technique :
Commence par «jouer»
Prends tes «lunettes» et pose-les VOLONTAIREMENT dans un endroit où tu as plus ou moins l’habitude de les poser. Immédiatement après, pointe tes lunettes du doigt et fais un truc bizarre :
- Trépigne
- Prononce une onomatopée
- Chante une chanson de Maître Gims
- etc.
Cette situation ridicule doit durer au moins 15 secondes. Garde bien le doigt pointé sur les lunettes pendant ce temps… Ensuite, quitte la pièce (sans prendre tes lunettes), pointe ton doigt devant toi en visualisant tes lunettes, et refais le même truc bizarre. Tu te souviendras où tu les as posées !
– Mais c’est facile puisque je viens de les poser, me diras-tu, qu’en est-il 2 heures plus tard ?
Fais-moi confiance et continue à jouer : recommence au moins 3 fois d’affilée en posant tes lunettes à différents endroits et en répétant la même action insolite.
Répétition
Répète ce jeu régulièrement (même plusieurs fois par jour). Les 3 reprises ne durent que 5 minutes (si tu veux enchaîner 5 ou 6 reprises, c’est toujours OK). Au bout de quelques jours, lorsque tu poseras tes lunettes (en situation), tu auras tendance à «jouer» naturellement. Laisse-toi aller, sachant que si tu n’es pas seul, tu peux juste pointer les lunettes du doigt (en imaginant ton rituel insolite sans l’exécuter). Si même ce geste te dérange en public, tu peux imaginer ton doigt pointer tes lunettes, mais arrête-toi quelques secondes pour les observer.
Ancrage
Ce jeu te permet de créer un ancrage : en associant un geste physique et une disposition mentale au moment où tu as posé tes lunettes, tu vas créer un souvenir intense. C’est pour cette raison qu’il convient de faire quelque chose de «bizarre». Ça marque davantage.
A chaque fois que tu auras besoin de retrouver tes lunettes, tu pourras faire un «rappel d’ancrage» en te mettant dans la même disposition physique et mentale. Donc tu sauras où est l’endroit.
Cas particulier
Si tu poses tes lunettes quelque part, que tu ancres ton geste et que tu ne les retrouves pas, il y a une explication possible : quelqu’un les a déplacées, se disant que ce n’était pas un endroit où poser ses lunettes…
(Chérie, si tu lis cet article un jour, sache que tu es ma plus grande inspiratrice…)
Et si tu oublies d’ancrer ?
On me pose cette question à chaque fois !
– Pendant l’entrainement OK, aucun risque d’oublier à moins de s’appeler Dory (petit poisson de l’univers Pixar, qui a des troubles de la mémoire immédiate)… Mais en vraie situation, si j’oublie de jouer ? Je ne vais pas me souvenir de l’endroit parce que je ne l’aurai pas ancré !
Ma réponse est simple :
Tout d’abord, tu ne seras pas plus avancé que maintenant, mais pas moins non plus. Donc arrête de penser à ce qui risque d’arriver avant de passer à l’action, surtout face à un truc aussi trivial. Je ne te propose pas de t’injecter en intraveineuse, une hormone fraîchement inventée par un collectif de chercheurs traqués par Interpol…
Ensuite, il se trouve que ton cerveau est bien plus futé que ce que tu crois. Il est capable de comprendre l’Intention derrière le rituel. Ce qui signifie que si tu joues le jeu pendant un petit temps, il va te rappeler où sont tes lunettes, même si tu oublies d’ancrer ton geste de temps en temps.
Alors essaye !
A++
Stéphane
PS : Si tu connais déjà cette technique, partage le fruit de ton expérience , afin d‘encourager les personnes qui sous-estiment la puissance de ce qui te réussit.
Le coût des interruptions
Stephane 18 Comments Semaine 3
Sais-tu ce que te coûtent les interruptions de ta journée et combien de temps tu pourrais gagner en apportant quelques petites modifications ?
Prenons une activité qui demande un très haut niveau de concentration, et donc 10 à 15 minutes avant d’atteindre le seuil d’efficacité optimum. Au bout de 20 minutes tu es pleinement efficace. Problème : le téléphone sonne ! C’est un client qui veut te poser une question. Tu sors de ton travail en cours, pour te focaliser sur la réponse à donner.
- Si le traitement de la demande dure moins de 2 minutes, il te faudra 2 à 3 minutes pour retrouver ton niveau de concentration antérieur. C’est l’interruption idéale. Il vaut mieux éviter sa répétition, mais lorsqu’elle dure moins de 2 minutes, le retour vers un haut niveau de concentration se fait rapidement.
- Si l’interruption dure 5 minutes, il te faudra environ 10 minutes pour t’immerger à nouveau dans l’activité précédente. C’est lour, mais acceptable de temps en temps.
- Si l’interruption dure 10 minutes ou plus, il te faudra environ 15 minutes ! C’est une nouvelle immersion
Attention à un confusion courante : lorsque je parle de temps d’immersion, ce n’est pas un temps où il ne se passe rien, ni un temps où tu dois recommencer à zéro. Tu poursuis ce que tu as commencé, donc tu travailles et tu dépenses de l’énergie. Mais si tu n’avais pas été interrompu, ces 15 minutes auraient été beaucoup plus efficaces dans la continuité. L’interruption est donc pénalisante si ton travail nécessite un bon niveau de concentration.
Voici un schéma décrivant une activité régulièrement interrompue :
- En rouge = le temps de pleine efficacité
- En orange : le temps nécessaire pour atteindre le plein niveau d’efficacité (temps de récupération)
- En gris : le temps de l’interruption (efficacité zéro pour la tâche en cours)
Sur ce schéma, 95 minutes ont été nécessaires. Sur ces 95 minutes, 40 minutes sont pleinement efficaces, 48 minute sont partiellement efficaces, et 17 minutes correspondent aux interruptions diverses.
L’efficacité zéro n’existe pas en soi. Elle est relative à une activité. Lorsque tu réponds à un client, tu es efficace pour ce client. C’est pour cette raison que tu ne perçois pas «la perte de temps». Mais ton efficacité concernant la tâche interrompue chute à zéro pendant quelques minutes et demande encore un temps de récupération. C’est en fin de journée ou de semaine, que tu pourrais te dire avec accablement :
– Mais qu’est-ce que j’ai foutu pendant tout ce temps ?…
Pour des activités nécessitant un plein rendement, toute interruption (incident, discussion, recherche d’information, tâche complémentaire…) ralentit de façon considérable l’activité en cours. Quand on connaît ce principe, il n’est pas étonnant de constater que des tâches initialement estimées à 3 heures, peuvent durer toute une journée.
Les sur-interruptions
Lorsqu’on t’interrompt souvent, il se produit un phénomène très stressant : la deuxième ou troisième interruption intervient alors que tu es plein processus de récupération. Si ça continue ainsi, tu ne parviens jamais à ton niveau de concentration optimum. C’est ce qui peut arriver si tu autorises les gens à te déranger à n’importe quel moment, ou si tu laisses des application comme Facebook, Messenger, Skype, Outlook, etc. te lancer des notifications. Je ne parle pas du travail la télé allumée (enfin si, là je viens d’en parler…)
Voici le graphique qui illustre une tâche souvent sur-interrompue :
Dans ce cas, il est impossible d’envisager une fin de tâche. D’ailleurs tu ne t’y tromperas pas : 3 ou 4 interruptions, et tu procrastineras volontairement… Ce n’est pas la peine de continuer ! Pire : la propension naturelle est de considérer que c’est une «tâche maudite». Elle est tellement interrompue, que ça en devient mystique ! Elle sera donc procrastinée plus facilement le lendemain… Pas la peine d’y retourner !
Et que penser des interruptions qui cassent les interruptions ? Et oui, ça existe : tu réponds à un client et on te demande de le mettre en attente pour imprimer un document urgent. Tu télécharges le document, et on te demande de corriger un graphique. Tu commences à le corriger et l’ordinateur plante. Tu le redémarres et on te sollicite pour participer à l’évolution de ton système en répondant à un questionnaire qui piste la cause du plantage, etc.
“ON” n’existe pas, ou le principe du “locus interne” !
Je viens de parler du fameux “ON” :
- On t’interrompt
- On te demande
- On te sollicite
Qui sont ces “ON” ?
Ce sont TES choix !
- Si ton téléphone sonne alors que tu es en pleine concentration sur un schéma ou sur des chiffres compliqués, répondre est un choix ! Le fait même que tu autorises ce téléphone à sonner est un choix…
- Si tu reçois un «poke» de FACEBOOK ou si la fenêtre surgissante de SKYPE se met à à crier “Kikou ! J’ai gagné un Bounti glacé à la foire au cochons”, c’est encore un choix. Tu as la possibilité de faire taire ces interruptions en deux clics.
- Si tes collègues, et tes supérieurs hiérarchiques t’interrompent en pleine activité alors que ça peut attendre, c’est un choix également.
- Si tes clients peuvent te contacter à n’importe quel moment et s’attendent à te trouver au bout du fil, ça s’appelle un “Type de Relation Clientèle”. Ce type de relation est un choix de l’entreprise (il faut l’espérer), et c’est un concept qui s’organise et se recadre.
Le locus de contrôle interne est une attitude qui consiste à se considérer comme ACTEUR de sa vie, et non comme spectateur et encore moins comme victime. Inutile de blâmer les autres : tu vis les conséquences de tes choix, et dans quelques semaines, tu vivras les conséquences de tes nouveau choix.
Le locus interne s’oppose au locus externe. Ce dernier t’invite à considérer que le contrôle de ta vie ne se trouve pas en toi, mais ailleurs… Ne me demande pas où, je n’en sais rien ou alors je pourrais t’inventer des centaines de bourreaux… Il y a des gens qui se lèvent le matin avec le sentiment que c’est Macron qui leur en a donné l’ordre express. Le locus externes est tellement inventif. Une personne qui réagit selon un “locus externe”, se dit qu’elle ne peut rien changer à ce qui lui arrive. C’est le destin, le conjoint, le patron, les collègues, les associés, le banquier, le système, l’univers, D.ieu… qui décident ! Inutile de lutter ! Ainsi va la vie…
Le coaching encourage le locus interne : ton associé a détourné de l’argent de l’entreprise ? Il est coupable évidemment ! Mais toi, tu es Responsable d’avoir choisi cet associé, alors maintenant, autorise-toi à préparer la confrontation au Tribunal et à t’assurer une bonne défense et un maximum de preuves. Sinon, c’est lui qui continuera à choisir quelle sera la suite de ta vie. Puis, une fois le problème derrière-toi, autorise-toi à à mieux choisir tes associés.
Ton ado te fait du chantage affectif : «si tu ne m’emmènes pas voir STAR WAR XII mercredi à 11h, c’est que tu ne m’aimes pas !»… C’est la vie qui veut ça. Il faut bien qu’à un moment de sa vie, son locus de contrôle externe lui fasse dire «Je n’ai pas demandé à vivre, c’est toi qui a décidé ça pour moi !». Ca mérite ton attention, des heures de lectures sur le comportement des ados, et des séquences de recadrages (éventuellement accompagnées par un professionnel) mais ça ne veut pas dire que ta vie doit être tributaire de ses hauts et ses bas. Quant à t’en plaindre sur Facebook ou avec un collègue qui est lui aussi paumé avec son ado… Quel intérêt ? Ne serait-il pas plus judicieux de modéliser quelqu’un qui maîtrise la situation ?
En d’autres termes, il est préférable de reconnaître un problème et de s’en occuper avec force et courage, plutôt que d’attendre une contrainte, et de se dire «Ah… Là, je n’ai plus le choix, c’est le moment d’agir ! ». Gérer tes interruptions quotidiennes avec plus de maîtrise te permettra de mener une vie plus proactive.
J’ai travaillé seul (à mon compte) pendant des années. Certaines de mes activités nécessitaient un haut degré de concentration. Ce sont ces activités là qui constituaient mon revenu. Il me fallait 3 heures par jour de haut rendement. Pensez-vous que mes clients s’en rendaient compte et évitaient de m’appeler, pour que je puisse mieux les servir ?
Mes clients m’appelaient quand ils le voulaient, et vous savez pourquoi ? Parce que je leur ai dit la phrase magique :
Si vous avez la moindre question, contactez-moi !
Donc si “ON” m’appelait sans cesse, c’est parce que “JE” l’avais décidé. Je l’ai même demandé !
Tu peux faire le tour de tes interruptions. TU constateras plusieurs choses :
- Ce sont souvent les mêmes personnes qui t’interrompent (ça se recadre)
- On t’interrompt souvent pour les mêmes raisons (tu peux anticiper)
- La plupart du temps, lorsque tu PROPOSES de reprendre cette interruption plus tard, “ON” l’accepte
- Il t’arrive de planifier une activité longue et délicate, alors que tu sais d’avance qu’ON t’interrompra
- etc.
C’est à TOI de gérer ça… Si tu estimes qu’il est IMPORTANT POUR TOI, d’être disponible à toute heure, quelle que soit ton activité, quelle que soit la nature de l’interruption, alors c’est parfait. “ON” fera son apparition aussi régulièrement et soudainement que tu l’y autorises.
Laisse la porte de ton bureau ouverte, et tu obtiendras des dizaines d’interruptions par jour, parfois juste pour rire… Ferme la porte de ton bureau, et tu réduiras ces interruptions de trois quarts. Accroche «DO NOT DISTURB» sur la poignée, et tu réduiras le quart qui reste de moitié…
La solution équilibrée, consiste à choisir ses heures de travail pointu, et ses heures de disponibilité. Par exemple, entre 15h et 16h30, tu n’es là pour personne ! Il m’est arrivé d’installer une ampoule “ON AIR” (comme dans les studios de radio et d’enregistrement) au seuil de mon bureau, pour éviter d’être dérangé pendant mes heures de “travail pointu”, ce qui me permettait d’achever mon travail en solo, et de me rendre pleinement disponible pour mon équipe par la suite.
Je paraphrase une chose déjà évoquée : Dire NON à certains moments, c’est dire OUI à d’autres moments.
Mes collaborateurs ont fini par prendre l’habitude, et j’ai enlevé l’ampoule… L’utilisation de techniques, même décalées, est parfois nécessaire pour éduquer les autres, et pour s’éduquer soi-même, en harmonie.
A++
Stéphane
Confiance Intérieure ou Extérieure : même combat
Stephane 24 Comments Semaine 3
Aujourd’hui, j’aimerais t’apporter l’une des plus grandes révélations psychologiques et spirituelles concernant la Confiance. Il se pourrait que ce ne soit pas vraiment une découverte pour toi, mais même s’il s’agit d’une redécouverte, elle peut éveiller de nouveaux comportements.
Voici cette pépite d’or :
La confiance que tu as en toi est le reflet de la confiance que tu accordes aux autres !
Autrement dit :
La confiance que tu as dans ton monde intérieur est le reflet de la confiance que tu accordes au monde extérieur.
Imaginons une situation bloquante :
Tu ne veux pas suivre une formation. Pour justifier ton refus, tu dis que tu n’as pas confiance dans les capacités du formateur à te livrer un contenu fluide et intéressant pendant 3 jours.
Apparemment ce manque de confiance, n’est pas un manque de confiance en soi, mais un manque de confiance envers le formateur ou l’organisme de formation. Mais…
Changeons d’angle de prise de vue, et reformulons :
Tu ne veux pas suivre cette formation, car tu n’as pas assez confiance en tes capacités à comprendre ce que ce formateur te livrera pendant 3 jours. Tu te méfies de tes distractions et de tes déficits d’attention qui rendront cette formation inefficace, pour toi…
Comprends-tu ? La méfiance ou la prudence que tu évoques ne vient pas du monde extérieur (la formation aura lieu de toute façon avec d’autres participants). Le problème peut donc venir de toi. Il suffit de t’autoriser à t’interroger autrement pour en prendre conscience.
Imaginons une situation apparemment inverse :
Tu n’as pas assez confiance en toi pour prendre la parole en public. Tu as peur de bafouiller ou de te tromper, provoquant ainsi la lassitude ou les railleries de l’auditoire.
Tu exprimes un manque de confiance en soi. Clairement, n’est-ce pas ?
Changeons d’angle face au même problème :
Tu n’as pas assez confiance dans l’indulgence et la complicité de l’auditoire auquel tu t’adresses. Tu as peur que le public profite d’un bafouillage pour réduire l’importance de tes propos, et tu penses que tes auditeurs t’attendent au tournant pour te critiquer à la moindre erreur.
Tiens… vu sous cet angle, finalement, c’est on auditoire qui inspire la méfiance…
Tu peux modéliser ce mode de réflexion autour de chaque hésitation : la Confiance intérieure et extérieure peuvent se confondre.
L’estime de soi et la projection
Il y a une autre règle du jeu interne/externe, qui consiste à créer un dénigrement du monde extérieur, par manque d’estime de soi. Ce dénigrement crée une critique du monde extérieur, mais en réalité, c’est une autocritique de tes propres faiblesses (réelles ou imaginaires, car injectées par tes éducateurs) :
Par exemple : tu ne veux pas créer ton entreprise parce que le monde des affaires est un monde de requins !
Tu as l’air de savoir ce que tu veux, mais c’est le mode extérieur qui t’empêche d’aller vers… Tu as peur de te faire manger !
Vraiment ?
Et si en réalité, tu as peur d’être trop faible face aux tentations de ce monde-là, et tu te méfies du requin qui sommeille en toi ?
Ça me rappelle un échange par mail, que j’ai eu avec un prospect, lors du lancement de MEMORY-COACH (c’est un programme d’auto-coaching à 10€ qui permet de découvrir les bases de la mnémotechnie). Au moment du lancement, j’avais environ 3.000 lecteurs assidus de mon blog, et mon prospect m’a écrit quelque chose du genre :
Si vous réussissez à vendre ce programme à 3.000 personnes vous allez encaisser 30.000€. Qu’est-ce qui me garantit qu’après avoir encaissé cette somme vertigineuse, vous nous livrerez ce que nous attendons ? La tentation est grande de fermer boutique et de partir avec la caisse !
Ma réponse fut courte :
Partir avec la caisse sans livrer la marchandise, c’est ce que vous feriez à ma place ?
Et il me répondit dans l’heure :
Je ne sais pas… C’est une somme qui pourrait me donner le vertige.
Je lui ai alors expliqué que cette somme ne me faisait pas le même effet, car j’ai un rapport sain avec l’argent. L’argent n’altère pas mes autres valeurs, il les amplifie. C’est d’ailleurs le cas pour la plupart des gens :
L’argent amplifie la générosité des généreux, et ce même argent peut amplifier la cupidité des avares.
La vraie question face à « une telle somme » est :
– Qui suis-je, un généreux ou un avare ?
Ensuite, en fonction de ma réponse, je saurai ce que je pourrais devenir en encaissant une “telle somme”. Que vais-je amplifier ? L’envie de poursuivre ma mission ou l’envie de m’en échapper ?
Ce lecteur ne se méfiait donc pas du vendeur, mais de lui-même en s’imaginant à la place du vendeur. N’ayant jamais approché une telle somme, il était perdu dans l’estime qu’il avait de lui-même.
Ma réponse a créé un contact de confiance qui lui a permis d’aller plus loin dans ses réflexions et ses questionnements. Il fait aujourd’hui partie de mes meilleurs clients en matière de programmes d’auto-coaching, car si son père n’a cessé de lui dire durant son enfance qu’il était un tricheur et un menteur (suite à quelques comportements enfantins), il commençait à prendre conscience que ce qu’il était réellement était bien plus noble, et très éloigné de l’image que son père a gravé dans son esprit. Son père a programmé en lui un sentiment coupable (probablement sans le vouloir), et c’est cette culpabilité qu’il projetait sur moi, et sur le monde en général.
La culpabilité, c’est de la méfiance en soi !
La culpabilité (suite à une action réelle ou imaginée) crée un manque de confiance en soi, puis inconsciemment, cette méfiance glisse vers le monde extérieur : on cherche un autre coupable pour déculpabiliser l’intérieur…
Pourquoi ? Parce que la culpabilité issue de l’estime de soi est insupportable à vivre ! On en vient à agir à contre-courant de ce qu’on est en profondeur : à contrarier ses propres choix. En trouvant un argument pour dire NON qui lui paraissait plausible, cet homme cherchait à canaliser ses propre pulsions de tricheur et de menteur. Le meilleur moyen qu’il a trouvé pour se donner le sentiment d’être honnête est de se placer comme rempart face à la malhonnêteté. Mais ce qu’il a inventé comme manœuvre sournoise venait de son imagination, pas de la mienne… Partir avec la caisse ne m’a jamais traversé l’esprit.
Rapprochez vos deux mondes
Lorsque deux personnes sont éloignées, si l’une d’elles fait un pas vers l’autre, on se rapproche d’un seul pas. Mais si tu t’observes dans un miroir, en faisant un pas, tu te rapproches de 2 pas…
Il en est de même pour l’équilibre de la confiance interne/externe : elles se regardent dans le miroir. Tu as donc deux approches pour vivre dans un monde de plus en plus confiant et sécurisant :
- Soit tu accordes ta confiance au monde extérieur, et tu gagneras en confiance intérieure simultanément. Tu te rapproches de toi-même.
- Soit le monde extérieur semble résister, et dans ce cas, accordes ta confiance à ton monde intérieur, et l’extérieur se rapprochera par effet miroir.
Tu réduiras considérablement les déceptions et les maladresses. De nouvelles perceptions apparaîtront. Tu verras le monde sous son meilleur angle. Celui qui te convient, pour créer ta vie.
A++
Stéphane
A la poursuite des activités chronophages
Stephane 14 Comments Semaine 3
Pour commencer cette nouvelle semaine, je te propose de citer une ou plusieurs de tes activés chronophages…
Chronophage ?
Très utilisé dans le domaine du management, ce mot signifie «mange temps». Beaucoup de gens pense qu’une activité chronophage est une activité qui dure longtemps. Ils y sont presque, mais si une activité nécessite du temps légitimement long, elle n’est pas chronophage. Par exemple, lorsque je monte une vidéo de 7 minutes pour ma chaîne Youtube, cela me prend environ 30 à 40 minutes. J’ai beau trouver ça long, ce n’est pas chronophage, puisque :
- Je suis efficient : j’ai le meilleur matériel qui soit et je sais l’utiliser
- Le résultat est aligne sur mon projet : chaque vidéo monté ajoute de nouvelles vues à ma chaîne et de nouveau abonnés.
Ainsi, à bien y réfléchir, ce n’est qu’un sentiment. Il vient sûrement du fait que mes journées sont déjà bien remplies et j’estime ne pas avoir le temps d’y ajouter quoi que ce soit. Mais ce n’est pas vrai : dans mon cas, le montage d’une vidéo n’est pas chronophage. Mon efficience m’interdit d’utiliser ce mot.
En revanche, si j’observe bien certaines de mes journées, j’ai une activité chronophage sur Facebook : parmi les personnes qui sollicitent mon attention, il y en a une qui répond de façon agressive, et toujours «à côté» du message que je souhaite transmettre. Je passe beaucoup de temps à tenter de lui expliquer qu’elle n’est pas sur les tabloïds d’un Journal People, mais sur une page de Développement Personnel. Mais rien n’y fait ! Publication après publication, elle me cherche des poux… Cette activité est clairement chronophage, puisque :
- Je passe beaucoup de temps à lui répondre, sans aucun résultat probant sur son niveau de compréhension
- Les réponses que je lui fais ne servent pas mon projet.
Ainsi, à bien y réfléchir, ce n’est pas qu’un sentiment. D’ailleurs toute personne que j’interroge sur le sujet me dit que je perds mon temps : je ne la convaincrai pas d’investir en elle, donc ce n’est pas une cliente potentielle, et les personnes qui nous lisent sont comme hypnotisées par le débat, perdant le focus sur le fond de ma publication initiale. Je peux publier un article sur les vertus de la lecture rapide, et si je la laisse faire, elle peut nous embarquer vers une discussion sur les mères célibataires…
A partir de ce constat, je peux me fixer une règle de conduite : ne plus lui répondre, voire ne plus la lire (c’est tout à fait dans mes cordes émotionnellement parlant). Et si ça ne l’était pas, je peux aussi la bloquer pour qu’elle ne puisse plus s’exprimer sur ma page ! Cela me fera gagner environ 2 heures par semaine. Ces 2 heures sont littéralement mangées par cette personne ! Ou pour être tout à fait honnête avec moi-même, ces 2 heures sont mangées par l’importance que je donne à cette personne.
Une règle de conduite est également appelée un Principe. C’est un mot intéressant à employer dans ce contexte : à chaque fois que j’aurai envie de lui répondre, je ne le ferai pas, PAR PRINCIPE. En revanche, je vais procéder autrement pour qu’un plus large public puisse bénéficier de ses biais : par exemple, ce matin, elle a écrit quelque chose de très intéressant sur les croyances limitantes. Lui répondre à chaud serait très chronophage, mais très bel article se profile à l’horizon, et comme je ne suis pas pressé de l’écrire, j’ai le temps de m’occuper de mon projet : ma chaîne Youtube.
L’exercice du jour
Ton projet a besoin de ton temps, et tu en as forcément, malgré ton sentiment d’être débordé. Ce temps se cache dans tes activités chronophages que tu peux identifier puis réduire de deux manières :
- Soit en devenant plus efficient. C’est à dire en t’équipant des meilleures ressources et en te formant pour mieux les utiliser
- Soit en te fixant des principes à respecter pour libérer ce temps au profit d’un autre.
Dire NON à cette détractrice, c’est dire OUI à mon projet.
Il y a d’autres pratiques : nous aurons le temps d’en parler régulièrement ces 5 prochaines semaines.
C’est à toi ! Comment pourrais-tu t’approprier ce que je suggère dans cette publication ? Quelle est l’activité chronophage que tu pourrais cesser ou limiter afin de libérer plusieurs heures par semaine.
Tu peux t’exprimer dans les commentaires ci-dessous.
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